PETITS ENFANTS, PETITS SOUCIS… GRANDS ENFANTS, GRANDS SOUCIS
MAIS PRO-FITE QUAND ILS SONT PETITS, ÇA PASSE TELLEMENT VITE !!
Ces phrases que l’on déteste entendre lorsqu’on a un tout-petit
Ces sentences assassines, on les a toutes entendues ! A part nous faire rager, elles ne nous apportent pas grand chose. Je vais papoter un peu toute seule ici, histoire de te remonter le moral si tu en as besoin (si ça ne remonte pas le tien, ça aidera le mien quand j’en aurai besoin, hum hum).
Evidemment on ressent un bonheur profond et sincère lorsqu’on devient parents. Le premier regard échangé, toutes les premières fois de l’enfant, ses sourires, ses premiers mots qu’on attend tellement (après on a juste envie qu’il la mette en sourdine de temps en temps mais c’est une autre histoire), ses phrases rigolotes malgré lui, son odeur, ses câlins, … tout ça nous rend fou de joie.
Mais avouons-le nous, toute notre petite vie se trouve chamboulée à l’arrivée d’un enfant. On en parle moins de ces périodes difficiles que l’on traverse. Un nouveau-né demande une réorganisation profonde du couple, de sa propre vie aussi. Avoir tout à coup la responsabilité d’un petit être nous force nous, les parents, à quitter notre propre enfance. Dès le début, nous n’avons souvent plus une minute à nous (entre les pleurs, les tétées, les lessives, les nuits ultra courtes, les angines, les otites, les pipis qui débordent, les régurgitations sur les draps, les bains, les assiettes renversées au sol, les courses, leurs envies de pipi au milieu de l’autoroute, … tout ça calé sur l’horaire imposé par bébé). Souvent, nous ne reconnaissons même plus notre corps et la fatigue engendrée par tout ceci influence nos choix, nos réflexions et notre comportement en général. Les baisses de moral ne sont pas rares. Alors ne te laisse pas abattre par les remarques extérieures.
PETITS ENFANTS, PETITS SOUCIS… GRANDS ENFANTS, GRANDS SOUCIS
Grrrr quelle phrase agaçante ! Pour moi, une des pires. Lorsqu’on a des cernes qui touchent le menton, que notre plus grand rêve n’est pas les Maldives mais plutôt soit 1 : aller faire un pipi entier sans être interrompue, soit 2 : pouvoir enfiler un pantalon avant 10h37, soit 3 : redécouvrir la sensation du café encore chaud (ouais, des rêves de malade je te dis pas !!), on n’a pas besoin d’entendre ça !
Alors oui, peut-être que les plus grands soucis arrivent principalement quand l’enfant a grandi…
Mais ça ne veut pas dire que maintenant c’est facile ! Ça ne veut pas dire que t’as pas le droit d’être au bout de ta vie.
Ça ne veut pas dire non plus que dans 13 ans ton moral sera plus bas que maintenant (déjà, comment ce serait possible ?! hein ?) !
Chaque étape est importante et est vécue différemment par les parents. Certains ont des enfants faciles, d’autres moins. Certains ont une capacité à rester debout malgré les difficultés, d’autres sont moins résistants et se sentent plus vite poussés à bout. Ce qui est commun à tous, c’est qu’un jour ou l’autre, on traverse tous des moments éprouvants.
Donc si bébé est petit et que tu te sens épuisée, vidée, que tu as l’impression qu’on a volé ton insouciance et que plus jamais ta vie ne t’appartiendra, ceci est pour toi ! Stocke ces quelques lignes dans un coin de ta tête, elles t’aideront à dédramatiser la situation :
(hum, pis si l’enfant est grand et que tu es toujours épuisée, vidée, que ta vie fout le camp et tout et tout, ce serait mieux pour nous que tu gardes tout ça pour toi un petit peu ! ;-)) Merci, merci ! bec.
- plus l’enfant grandit, plus il deviendra autonome et plus tu auras du temps et retrouveras une vie « normale ». Si si, ça arrivera à nouveau ! Les premiers temps, tous nos actes sont basés sur le rythme et les besoins de bébé. Mais ça ne durera pas 10 ans.
- avec les enfants il y a beaucoup de phases. Elles ne durent pas toute une vie, même si, vécues de l’intérieur, elles te paraissent interminables.
- tous les parents passent par des moments épuisants (régulièrement en plus !). Tu n’es pas seule.
- tu as le droit de prendre du temps pour toi, de demander de l’aide. Si tu peux trouver une occasion de souffler un peu, faire quelque chose que tu aimes pour te retrouver, fais-le. Plus tu seras détendue, plus la famille le sera (du moins plus tu es tendue, plus ta famille risque de l’être)
- tu n’as pas besoin d’être parfaite ! Tu n’as pas réussi à faire tout ce que tu avais prévu ? Ce n’est pas grave. Ton bébé est en sécurité, il a reçu de l’affection et est nourri ? Alors c’est le principal ! Le ménage peut attendre.
- tu n’es pas responsable des pleurs de bébé. Si tu as un modèle qui pleure beaucoup, ne culpabilise pas. Le jour où tu as un deuxième enfant, tu comprends mieux que chaque enfant a sa propre identité. Tout ne vient pas de l’éducation ou ne dépend pas de ton comportement. Je vais t’en apprendre une bonne : la maman n’est pas responsable de tous les problèmes du monde, non non !
- lorsque tu es à bout car ton petit fait une grosse colère, isole-toi un moment (le temps de calmer tes nerfs) et regarde une jolie photo de lui où il est tout sourire ! Ça aide à garder son calme de se rappeler que ce petit démon est aussi régulièrement un petit ange 😉
MAIS PRO-FITE QUAND ILS SONT PETITS, ÇA PASSE TELLEMENT VITE !!
Deuxième phrase qui m’exaspère. Pourquoi ? parce que je suis une tendue du slip quand même. Devenir maman à provoqué chez moi un attachement si fort à mes minouchons que le monde entier me fait peur. Je dois absolument toujours les savoir en sécurité. C’est compliqué dans ma tête (mais bon c’est plus un secret que je suis zinzin). J’ai carrément changé d’orientation professionnelle à la naissance des enfants pour pouvoir être à la maison après d’eux, tous les jours. Alors oui, j’en « profite », comme on dit… et j’adore cette vie ! mais….
Mais ce que je veux te dire, c’est qu’une personne qui te dit de profiter de tes enfants quand ils sont petits manque de tact. Quand on pense à cette phrase, plus le temps passe, plus on se met la pression :
« Mais pourquoi je n’arrive pas à en profiter comme les autres ? Ils vont grandir si vite et pourtant il m’arrive de crier tellement je ne sais plus quoi faire (alors que je sais bien que c’est justement ce qu’il faut éviter !) ! Pourquoi ici les journées sont souvent à l’opposé de ce que j’avais préparé et imaginé ? Pourquoi quand elles font les biscuits à la télé, les mamans sont si bienveillantes avec leurs enfants (qui au passage sont si mignons, appliqués et rigolent ensemble dans cette cuisine impeccable) ? Pourquoi c’est pas pareil chez moi ? Pourquoi le jeu que j’ai passé une heure hier soir à préparer ne l’intéresse pas ? Pourquoi tant de cirque pour un repas que j’ai mis tant de cœur à préparer ? Pourquoi mon enfant fait-il des crises alors que j’ai l’impression d’avoir tout fait au mieux pour que tout se passe bien ? Pourquoi il n’y a que moi qui arrive à la dernière minute à mon rendez-vous car mon petit de 3 ans en a décidé autrement ? »
Pour éviter justement cette pression supplémentaire, rappelle-toi que tu n’es pas la seule et que tu es une super maman qui fait au mieux pour que tout se passe bien ! Je te donne quelques petites astuces pour t’aider à passer ces périodes le plus sereinement possible :
Profite des petites choses
Essaie de simplement profiter de la vie chaque jour. Apprends à voir les jolies choses (y’a des jours où il faut vraiment bien ouvrir les yeux, je te l’accorde). Profite des petits bonheurs, sans en attendre trop. Garde en tête que ton bonheur ne dépend pas des gens qui t’entourent ; il dépend de TOI seulement.
Prends du temps pour toi… — > texte issu d’un précédent article
Souvent, nous les mamans, nous faisons l’impasse sur ce point, mais c’est une très mauvaise idée. Il est important que dès le matin, tu prennes un peu de temps pour toi. En général, avec des enfants, c’est très difficile. Si c’est l’enfant qui nous réveille tous les matins, on se sent vite dépassée.
Dès que tu peux, prends au moins 5 minutes (même 15) pour t’habiller et te préparer. Même si tu as prévu de rester à la maison, prépare-toi. Il est primordial que tu te sentes bien. Tu as le droit de prendre un instant POUR TOI.
Une autre idée, qui aide à surmonter les journées plus difficiles et à embellir le quotidien : le matin, planifie une petite activité pour ta soirée, pour te ressourcer. Par exemple : pendre un bain, lire quelques pages d’un roman , bricoler, regarder un épisode d’une série, boire un bon thé ou cacao au coin du feu, faire un Rummikub avec ton mari, aller courir,… L’idée de la récompense qui t’attend te permet t’affronter ta journée de manière plus positive.
… et aussi pour les enfants — > texte issu d’un précédent article
Surtout si tu es à la maison, prévois également du temps pour jouer avec ton enfant. Même 20 minutes (le matin et l’après-midi). Mais vis-les intensément. Pas de téléphone, pas de télé,… Tu peux même les insérer dans ton agenda les premiers temps afin de l’intégrer progressivement.
Apprends à redevenir un enfant. Tu seras étonné(e) de découvrir l’imagination de ton bambin ! Saute avec lui dans sa piscine imaginaire, entre avec lui dans sa forêt magique, prenez un sac à dos et baladez-vous dans votre salon, arrêtez-vous faire votre pique-nique imaginaire sur un vieux tronc couché … imaginaire aussi ;-). Observez ces animaux rigolos et imitez-les !
Du temps pleinement consacré à l’enfant renforcera sa confiance en lui et la confiance qu’il a en toi et resserrera vos liens. Même si tes journées te paraissent déjà trop remplies, il faut trouver du temps pour lui et, dans la mesure du possible, bloquer ce temps afin que tu ne te laisses pas distraire pas la multitude de tâches qui t’attendent. Explique à ton enfant que tu es une maman, que tu as beaucoup de choses à faire pour que tout le monde puisse vivre en harmonie dans votre maison. Explique-lui aussi que tu prends du temps rien que pour lui. S’il demande trop ta présence, montre-lui sur l’horloge le temps qu’il a devant lui pour profiter entièrement de sa maman. Dis-lui qu’après ça, tu devras faire d’autres choses mais que tu auras bientôt à nouveau du temps à lui consacrer.
A la recherche d’une activité pour un toooout petit ? Clique ici.
A la recherche de pleiiiin d’idées d’activités ? Clique ici.
Crée un espace qui te réconfortera
Si pour te sentir bien dans ta vie tu as besoin d’un endroit cosy, range à fond, débarrasse-toi de ce qui ne te sert à rien (non, ça ne marche pas avec les gens qui vivent sous ton toit), refais ta déco ! Si tes enfants sont un peu plus grands, donne ou vends les jouets qui ne servent plus. Ne les entasse pas. Jette toutes les babioles en plastique et les jeux cassés qu’on ne peut pas réparer. Fais de la place, organise-toi de l’espace pour respirer et te sentir chez toi, chez vous. Quelques idées ici.
Instaure les règles de base de la maison et ne lâche pas
Si tu baisses les bras avec ton petit et qu’il se retrouve à mener sa vie à sa façon et avec ses propres règles, plus tard ce sera plus compliqué pour vous. Accroche-toi dès le début, apprends-lui les valeurs qui te semblent importantes, ne lâche pas. Aime-le, réconforte-le, mais reste le parent, celui qui pose un cadre et rappelle les limites.
Accepte la routine
Beaucoup de choses se répètent tous les jours avec le petits. Tous ces rituels peuvent parfois t’amener à penser que ta vie manque d’aventure et perd son côté palpitant (pourtant les enfants sont doués pour te donner des palpitations ! Genre ici quand elle a grimpé aux stores pour faire comme au Cirque), mais rappelle-toi qu’ils sont rassurants et essentiels pour l’enfant.
Sors et/ou joue avec lui
Tu es dans un jour sans… ? Sors prendre l’air en famille. Arrêtez-vous à un parc de jeu. Parle avec d’autres parents ou joue avec ton enfant.
Propose un jeu si l’ambiance le permet. Quelques idées ici.
Apprends-lui également à s’occuper un peu seul par petits moments. Ce sera des instants où tu pourras faire autre chose, tout en restant près de lui.
Identifie tes priorités
Ce qui est important dans TA vie, c’est quoi ? Prends le temps de réfléchir à ça. Garde à l’esprit que tu ne peux pas tout faire à la fois (tu ne peux pas être à 100% avec les enfants avec un salaire à 100%, un travail à 100%, avoir une maison 100% clean et un mari 100% content). Va falloir établir une pondération.
Le plus important, c’est de voir grandir tes enfants ? C’est plutôt de faire de ton mieux avec les enfants tout en t’assurant de ne pas mettre un frein à ta carrière ? C’est de partir vivre en famille à la montagne ? Réfléchis à ce qui est important pour toi et ta famille.
Si pour être bien, tu dois être plus souvent avec tes enfants, regarde si tu peux baisser ton taux d’activité. Les enfants ne sont pas petits pendant toute une vie : c’est une période de ta vie. On peut même faire des sacrifices momentanés (quelques années) pour leur accorder plus de temps ! Chaque parents a des besoins différents. Regarde ce qui est le mieux pour vous et donne-toi les moyens d’y parvenir.
Revois ton organisation
Si besoin, revois ton organisation pour te sentir mieux et moins débordée. Petit article à ce sujet par ici.
N’oublie pas le bonheur amené par les enfants
Si maintenant c’est difficile, rappelle-toi que tout peut changer très vite avec les enfants. Dans quelques minutes, ton enfant te montrera sûrement à quel point il peut être trop mignon. Parce que oui, les enfants c’est fatiguant, mais ils nous amènent tellement de bonheur ! Leurs sourires, leurs petites chansons, leurs phrases maladroites, leurs câlins,… remplissent notre estomac de papillons (comme le disait mon fils) !!
*********
NON MAIS DE TOUTE FAÇON, ON LE SAIT TOUTES : « LES ENFANTS, C’EST QUE DU BONHEUR ! » mouarf mouarf !
NE T’OCCUPE PAS DE CE QUE DISENT OU FONT LES AUTRES ! PRENDS TOUTES LES BONNES CHOSES QUE LA VIE T’OFFRE (CHERCHE-LES UN PEU AU DÉBUT, HISTOIRE DE MIEUX LES RECONNAÎTRE) ET POUR LES PETITS TRACAS QUI ÉPUISENT, DIS-TOI QUE C’EST PASSAGER ET QUE D’AUTRES VIVENT LA MÊME CHOSE QUE TOI !
SUIS TES RÊVES, ILS CONNAISSENT LE CHEMIN.