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Idée créative : la main de votre bambin en 3D

J’ai testé aujourd’hui une idée créative trouvée sur Pinterest. Je l’ai trouvée sympa et c’est pour cette raison que je vous la glisse ci-après. Elle est à la portée de toutes les super Mum’s qui partent à la quête d’une activité ludique pour occuper les p’tites canailles.

Il vous faudra :

  • une feuille
  • un crayon à papier
  • un feutre noir
  • 2 feutres ou crayons de couleur
  • une main d’enfant 😉
  1. Dessiner le tour de la main au crayon à papier
  2. Tracer des lignes droites au feutre et faire des “courbes” à l’intérieur de la main.
  3. Avec les crayons de couleur, remplir entre les lignes noires ( par exemple deux couleurs entre chaque ligne).
  4. Tu peux ensuite peaufiner ton art (enfin celui du gosse hein…) en suggérant une ombre. Avec du gris par exemple. L’effet relief en sera accentué.

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Pourquoi allaiter ?

J’ai allaité mes deux enfants et je ne le regrette pas du tout ! Je tiens clairement à faire savoir que ce n’est pas parce que j’ai allaité que je juge les mamans qui donnent le biberon ! Bien au contraire, pour moi :

allaitement ou biberon, peu importe ton choix,
l’important est que bébé grandisse dans les bras d’une maman épanouie et aimante !

Dès que je suis tombée enceinte, j’ai eu envie d’allaiter. Peut-être que je me suis dit que mes petits nénés tout rikikis allaient enfin avoir une raison d’être ! 😉 Non, sérieusement, je ne sais pas pourquoi exactement, mais pour moi c’était une évidence… Il fallait que je le fasse.

Sein ou biberon, il y a de nombreux avantages des deux côtés ! Si tu es motivée à allaiter mais que tu cherches à être confortée dans ton choix, je te donne ici les quelques raisons qui m’ont poussée à le faire :

  1. Le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour le bébé : On le lit partout. Je me dis souvent que la nature est bien faite. Donc si je suis prévue pour cela, autant le faire. Le lait maternel contient tout ce dont bébé a besoin dans ses premiers mois de vie. Comme toutes les mamans, je veux ce qu’il y a de mieux pour mes enfants. (Si tu changes d’avis et que tu passes au biberon, on est bien d’accord que le bébé grandira tout aussi bien ! Pas de panique ! 😉 ).
  2. Du lait à volonté : On ne se retrouve jamais en manque de lait. Même en panne sur l’autoroute ! En cas de sortie inopinée, pas besoin de prévoir de l’eau, de la poudre,…
  3. La nuit, ça fatigue…. ahah oui je mets ça dans les arguments POUR car ça aide à dormir du coup 😉
  4. Beaucoup parlent d’un sentiment de proximité puissant avec bébé. Chaque têtée est un câlin. Je dois avouer pour ce point, que donner un biberon me procure tout autant ce sentiment de proximité… Mais je dois être un cas à part 😉
  5. On se sent utile quand bébé arrive à 4 voire 6 mois et qu’on constate que rien d’autre que nous ne l’a nourri 😉
  6. Allaiter c’est gratuit. Ok, il faut prévoir des soutiens-gorge d’allaitement et des coussinets. Mais ça se récupère pour un second enfant. Sinon c’est gratuit et buffet à volonté ! Quand on compare au prix du lait en poudre…
  7. L’initiation au goût : ce n’est peut-être pas ce point seul qui va faire pencher la balance, mais quand on sait que le goût du lait est modifié suivant les aliments que l’on a consommé, peut-être bébé s’habitue plus vite aux différentes saveurs.
  8. Ca nous force à bien manger. Si tu as l’habitude de manger un peu n’importe comment, peut-être que tu feras plus d’efforts en sachant que tout ce que tu ingurgites se retrouvera en petite quantité dans le lait. Si tu manges déjà sainement, ça te poussera à ne pas te laisser aller… car oui, un bébé demande du temps, de l’énergie…. et nous, les mamans, avons souvent tendance à nous occuper de ce qui est bon pour bébé et de nous négliger faute de temps. Je ne sais pas si toi aussi, mais à force de préparer tous les fruits pour le goûter des enfants et tous les légumes pour le dîner et souper (et ce, 365 jours par an…), j’ai l’impression de manger largement mes 5 fruits et légumes par jour. Alors que souvent je réfléchis un peu et me dis que oui, les légumes, c’est ok, mais les fruits ?! Hum… en fait je les prépare… je les donne…. et je m’oublie….! Je bois un verre d’eau et mange 2 biscuits tout en donnant la cuillère au bébé, sermonnant le grand pour qu’il reste assis et finisse ses fruits,… Ensuite, je débarrasse la table, lave un coup les bouches et les mains, change le bébé, occupe le grand, nettoie la table, fais la vaisselle, passe l’aspirateur sous la table, …. Bon ben du coup pour les fruits on repassera….
  9. Les anticorps présents dans le lait aident bébé à se remettre plus facilement en cas maladie. Pour moi ça a été le point capital. Pour mes deux enfants, j’ai tenu à ce qu’ils soient allaités durant leur premier hiver. Une fois l’hiver passé, j’ai pu réfléchir au sevrage sereinement.
  10. Zero bibi à laver ! mais non on est pas flemmardes… mais bon !

Après, c’est vrai, il y a quelques inconvénients aussi auxquels il vaut mieux être préparée (mais ce sont des détails) :

  1. Allaiter ça fait mal… au début. Mais si tu as envie, sache que ce n’est qu’un passage. J’ai fait un article à ce sujet, s’il t’intéresse 😉
  2. Il faut se farcir les soutiens-gorge d’allaitement…. Si tu as prévu d’allaiter juste quelques mois au début, ça va…. mais au bout d’un certains temps, tu n’attends plus que de les brûler ! 😉 … et la nuit, tu te les farcis la même chose !
  3. OSER allaiter en public : opération difficile pour un premier bébé. Ce n’est pas donné à tout le monde. Mais ce n’est pas nécessaire non plus. Il y a toujours des solutions. Pour le deuxième, la gêne se dissipe quelque peu 😉
  4. Un bébé, ça pleure (bon j’ai pu constater avec le deuxième modèle que certains ne pleurent pas beaucoup… contrairement au premier modèle !)! Tiens donc…. Mais quand on allaite, chaque fois que bébé pleure, on a droit à la remarque : tu ne crois pas qu’il a faim ?  Et là où c’est un problème, c’est qu’au début, avant de bien connaître ton bébé donc, tu te poses aussi cette question ! Et ça te travaille beaucoup !
  5. Allaiter donne faim mais brûle aussi beaucoup de calories. J’ai dû, tous les soirs (les 5 premiers mois), manger quelque chose de bien costaud juste avant la nuit sinon je devais constamment me lever pour aller manger. Et la journée ! Misère… ! 2 assiettes à la fois ! 😉 Vers les 6 mois du bébé, la faim devient nettement moins imposante.
  6. Pour moi, allaiter crée tout de même une dépendance. Je suis très très nulle pour confier mes enfants… je n’y arrive pas. Je m’ennuie dès qu’ils ne sont plus sous mon nez…. Mais l’allaitement renforce cet état de dépendance : je ne peux pas le confier, il doit être avec moi pour manger. La nuit aussi, il faut être là pour bébé. Tous les jours ! Parce que c’est bien beau de dire qu’on peut tirer le lait et papa le donne la nuit…. Celles qui ont le courage de faire ça le soir méritent une médaille. Quand tu as bébé pendu au néné jour et nuit (les premiers mois du moins), je t’assure que tu n’as pas la monstre envie d’aller te plugger un tire-lait et recommencer le manège…
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Sécurité des petons et mimines !

Aujourd’hui, pour toi, une astuce toute simple mais qui m’a toujours été fort utile. Lorsque je dois faire quelque chose et que je ne peux pas prendre bébé avec moi (changer le grand, me préparer le matin, ranger un baquet de lessive, préparer les couches lavables, faire pipi, réparer le genou du cascadeur, (enfin des trucs de mamans quoi !),…), plutôt que de laisser bébé s’exciter dans le parc (oui oui, chez moi aussi ça tente la fugue assez tôt), je l’installe dans sa chambre quelques instants (quand il se déplace à 4 pattes ou debout) avec, au centre de la pièce, le cube VTEC (mais là je m’égare déjà !… Je te mettrai un petit mot à ce sujet quand j’aurai 3 minutes). Bien sûr toute la zone est sécurisée et fermée par une barrière. Comme je veux laisser sa porte grande ouverte afin de bien l’entendre et l’apercevoir, il faut que je bloque la porte pour protéger les petits doigts de minouchon. Alors oui, il y a ces blocs en mousse que l’on fixe sur l’arrête de la porte… mais du coup, les petons ne sont pas à l’abri de se retrouver coincés. De si petits orteils ! Alors voilà qu’une amie m’a offert à la naissance de minouchon des bloque-porte Ikea. Le top du top !

Contrairement à beaucoup de cale-porte que l’on trouve, celui d’Ikea est trop difficile à enlever pour un petit enfant. Je veux dire par là que les autres que j’ai déjà vus sont tout simples et ne se fixent que d’un côté de la porte. Facile à enlever donc. Par ailleurs, ils ont souvent des motifs d’animaux trop colorés. L’enfant ira tout de suite analyser l’objet au lieu de l’ignorer tout simplement. Et quand je dis analyser, vous voyez ce que je veux dire : tirer de dessus, dans tous les sens, jusqu’à ce qu’il l’ait dans ses mains.

Ils se fixent sous la porte, en un geste. La porte reste ainsi ouverte sans pouvoir bouger d’un millimètre. L’enfant peut s’amuser tout autour de la porte si elle est au centre de la pièce. Vraiment pratique.

Voilà, peut-être que tu ne connaissais pas ce petit machin et qu’il te facilitera dorénavant la vie 😉

Belle journée ! Aujourd’hui, grâce à moi peut-être, tu pourras aller faire pipi tranquille ! Non mais je t’en prie ! C’est cadeau, ahaha !

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Lingettes lavables

Comme tu l’as déjà certainement lu, j’ai carrément viré bio écolo depuis un moment 😉 Dès que j’aurai du temps, je consacrerai un chapitre à tout ça. Mais bon, je m’égare déjà là ….

Revenons à nos moutons ! Oui alors, maintenant que je t’ai donné la recette du liniment maison ultra efficace et surtout trop easy finger in the nose à réaliser, je ne peux pas te laisser déposer ta pumpée de produit naturel bio machin sur un vulgaire coton jetable qui pollue notre belle planète ! Hein oui t’es parfaitement d’accord avec moi ? Alors on fait un geste pour la nature et on se fait plaisir en même temps ! Parce que oui, se démaquiller le visage avec une lingette carrément trooop douce, c’est nettement plus agréable qu’avec un coton tout pelucheux ! Non mais je ne veux pas entendre l’excuse du “mais il faut les laver… et moi les lessives j’en ai déjà par-dessus la tête !”. Eh bien raison de plus, il suffit de mettre les lingettes utilisées dans un filet. Lorsqu’il est rempli, direction la lessive (avec une des nombreuses lessives prévues et ça oui, je sais que comme moi tu es débordée ! Si c’est pas le cas, n’hésite pas à me dire comment tu fais, ahah) et voilà, c’est fait !

Les lingettes sont faciles à réaliser ! A ta machine 😉

Bon, bon, si t’as pas de machine sous la main ou que tu manques de temps (ou carrément que tu es trop sympa et que tu veux faire marcher une petite entreprise locale d’un seul employé qui met tout son coeur à l’ouvrage), je te propose dans le shop deux types de lingettes conçues pour durer  :

Les carrés démaquillants pour les mamans

Il suffit des les passer sous l’eau tiède, de les essorer un peu entre les doigts et de les utiliser ensuite avec ton démaquillant habituel ou alors nettement mieux encore : avec une huile végétale. Oui oui, ta peau sera encore mieux démaquillée. L’efficacité de l’huile est redoutable ! Teste avec ton mascara waterproof, tu seras bluffée. J’en propose dans différentes matières : Tencel (fibres d’eucalyptus) ou coton bio, avec du coton pour la seconde face.

Les lingettes lavables pour le change

Même principe que pour les carrés démaquillants, mais plus grandes. A utiliser tout simplement : une petite dose de liniment et voilà un p’tit cucul tout beau tout doux ! Les matières proposées sont les mêmes que pour les carrés démaquillants.

Depuis février 2019, j’ai dans le shop les lingettes démaquillantes et carrés pour le change de la célèbre marque : Les Tendances d’Emma 😉

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Le nez qui coule… façon Zéro Déchet

Mes mouchoirs ne sont plus proposés en ligne. Ils se trouvent dans la nouvelle épicerie en vrac “Au Bocal du Coin”, à Romont. Une idée originale de deux nanas motivées et ambitieuses, soucieuses d’un monde plus respectueux de l’environnement, de la santé de chacun et d’une prise de conscience globale de la montagne de déchets que chacun d’entre nous pourrait, avec quelques gestes simples, réduire drastiquement…. Respecter son corps, respecter sa planète….

Bref, tout ce qu’on aime ici ! A soutenir absolument !

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L’allaitement : ce que j’ai envie de vous dire à vous qui voulez vous lancer !

Loin de moi l’idée de vous donner des conseils ou autres… mais voilà, j’allaite mon deuxième enfant et depuis longtemps, je me dis qu’il faudrait expliquer clairement aux futures mamans ce que c’est la réalité d’un allaitement 😉 ! Qui n’a pas déjà lu 12 articles qui expliquent à quel point l’allaitement est merveilleux, facile, pratique et à quel point vous vivrez des moments inoubliables avec bébé ? Alors oui, tout cela est vrai… mais pas forcément au début !! Souvent les débuts sont difficiles et déroutants et il faut le savoir ! Vous ne réussissez pas tout de suite ?  c’est normal ! Vous pensez que vous n’êtes pas capable d’allaiter ? C’est normal ! Mais vous en avez envie ? Alors ne baissez pas les bras, accrochez-vous ! Vous n’en ressortirez que plus heureuse car ça en vaut vraiment la peine.

Si vous me lisez, c’est que vous avez ENVIE d’allaiter ou que vous en êtes aux débuts et que vous cherchez du réconfort ;-). Le but de mon article n’est en aucun cas de prôner l’allaitement, et encore moins de le désacraliser. Simplement de dire haut et fort ce qu’il en est. Pour moi, chacun est libre et le plus important est de ne surtout pas se forcer !

Une ancienne collègue, que je considère un peu comme une seconde grande soeur, m’a dit un jour (alors que j’étais ronde comme un ballon) : “allaiter c’est teeeeeellement formidable ! Mais t’imagines pas ce que c’est horrible au début !”. Ben elle ne le sait peut-être pas mais cette petite phrase m’a permise de m’accrocher et de combler de bonheur ma petite vie de maman. J’ai fait ce que j’avais envie de faire, sans abandonner  pendant les moments difficiles du début car je savais que le départ n’était pas tout rose ! Merci Mélanie ! Et c’est exactement le but de tout ce blabla ci-dessous : vous faire résister au démarrage tumultueux pour vous faire vivre une épopée merveilleuse !

Allaitement ou biberon, peu importe votre choix,
l’important est que bébé grandisse dans les bras d’une maman épanouie et aimante !

J’ai eu la chance de pouvoir arrêter mon travail pour me consacrer à 100% à ma famille. Du coup, sans le stress de la reprise du job, il était pour moi évident que je devais allaiter. L’allaitement est une merveilleuse aventure qui commence parfois sur les chapeaux de roues mais qui nous comble de bonheur lorsqu’on arrive à le mener à bien.

Les passages difficiles

Loin de moi l’idée de vous en dégoûter ! Mais je souhaite vous faire part des étapes difficiles (ou du moins pas trop évidentes) que j’ai traversées pour vous prouver ensuite que tout cela est momentané et que vous n’êtes pas la seule, même si pas grand monde n’en parle 😉 Rappelez-vous : la plupart des vrais inconvénients passent au bout de quelques jours ou au pire de quelques semaines ! On ne va pas rentrer dans les détails scientifiques que vous trouverez sur d’autres sites, mais on se concentrera plutôt sur notre ressenti de maman ;-).

  1. A la maternité : difficile de sortir son sein les premiers jours alors qu’on n’est pas forcément en grande forme (même carrément pas parfois) et que de surcroît il faut faire face à  32 visites par heure (et souvent des personnes qui ne comprennent pas les raisons de notre choix). Déjà, on est maladroite comme pas possible avec ce tout petit minouchon qu’on ne sait pas comment tenir et on a l’impression que toutes nos visites feraient nettement mieux que nous… N’ayez pas peur d’être jugée ! Les personnes qui ont allaité comprendront parfaitement. Pour les autres personnes qui vous conseillent, avant d’avoir commencé, d’arrêter tout ça, ne vous faites pas de bile, c’est simplement qu’elles n’ont pas eu la même envie que vous et n’arrivent donc pas à comprendre votre détermination. Ne vous braquez pas et ne vous énervez pas non plus. Elles finiront par accepter ;-). Vous pouvez tout aussi bien sortir allaiter dans une pièce prévue à cet effet. Il y aura peut-être quelques indignations mais l’important est de nouer les premiers contacts avec votre bébé, pas de savoir si vous choquez vos proches.
  2. La montée de lait : elle peut être relativement inconfortable. Elle survient quelques jours après la naissance de l’enfant. Les seins sont tendus, chauds et très sensibles. Elle arrive parfois avec une fièvre modérée. Ne vous en faites pas, elle durera seulement 2 à 3 jours. Mettez votre bébé aussi souvent que vous le voulez au sein.
  3. Les crevasses : généralement dues à une prise en bouche incorrecte du bébé, elles peuvent être un calvaire pour la maman.  Entourez-vous de personnes qui s’y connaissent réellement afin qu’elles vous montrent comment s’y prendre correctement. Le problème sera vite réglé. Fuyez les téterelles, elles ne feront qu’empirer le problème ! Vous n’avez pas besoin de 36 crèmes pour calmer le mal et cicatriser la peau. Un peu de lait maternel utilisé en guise de crème sera bien plus efficace. Changez régulièrement la position du bébé et vos coussinets d’allaitement.
  4. Les contractions utérines : Lorsque bébé tête, l’utérus se contracte pour retrouver sa taille initiale. La douleur peut également être perçue plus ou moins violemment. On lit partout que pour le second enfant, les douleurs sont plus vives. Ayant eu des contractions dignes de celles de l’accouchement, j’étais relativement angoissée de ce qu’elles allaient être pour la petite puce…. Sincèrement, elles n’étaient pas plus violentes. Ici aussi, il faut être patiente, au bout de quelques jours, ça sera de l’histoire ancienne et vous aurez un joli petit utérus trop kikinou 😉
  5. Le réflexe d’éjection du lait : Alors voilà un point qui me tient à coeur. Avoir beaucoup de lait c’est bien. Mais lorsqu’il arrive très vite, très fort, cela peut être un énorme élément perturbateur du bon déroulement de l’allaitement. Parfois, le bébé se retire violemment en arrière en hurlant car le lait arrive trop vite et il s’étouffe. Au moment où il se retire, il se retrouve aspergé de lait. Le meilleur moyen de l’aider est de le retirer quelques instants lorsqu’on sent que le lait arrive en force et de le reconnecter ensuite 😉 Mais comment savoir à quel moment cela arrive ? Ce réflexe survient peu de temps après le début de la têtée (d’après mes souvenirs, environ une minute après le début). Nos seins nous le signalent par des “fourmillements”. On lit partout qu’il est possible de ressentir quelques picotements dans les seins. Alors qu’on se le dise, ces “picotements”, comme ils les appellent si tendrement, peuvent être à l’origine d’une bonne chialée à chaque têtée ! Si vous vous surprenez à serrez les dents et les fesses à chaque début de têtée, sachez que vous n’êtes pas la seule ! Ca arrive aux autres aussi ! Si si ! Ma puce a un peu plus de 6 mois à l’heure où j’écris ces lignes et ce réflexe d’éjection du lait est toujours présent (bien que nettement moins fort que pour le premier bébé) – par contre, il n’y a plus aucune douleur depuis longtemps !! Mais même si elle s’étouffe encore régulièrement, en grandissant, elle gère nettement mieux le débit 😉 Elle sait quand le lait arrive et gère ça comme une championne ! Au début de l’allaitement, ce réflexe arrive à tout moment de la journée, entre les têtées. En pleine discussion avec quelqu’un, vous sentez tout à coup le lait qui arrive. Ca peut vous en couper la parole ! Vous serrez vos dents et attendez un moment que ça passe. A ce moment, le lait coule assez fortement. C’est pour ma part l’inconvénient le plus désagréable. Ici, il a duré un peu plus d’un mois, voire même presque 6 semaines… mais rassurez-vous, la douleur (oui oui je parle de douleur) est dégressive. Après le premier mois, tout rentrera dans l’ordre et les têtées ne seront absolument plus douloureuses ! Un vrai bonheur ! Certaines mamans ne ressentent absolument rien ou juste quelques petits picotements.
  6. Les fuites de lait : Avant l’étape magique de la lactation automatique, on peut avoir de grosses fuites de lait. Surtout si on a un REF. A chaque têtée, l’autre sein coule à flot. Il suffit d’utiliser des coussinets d’allaitement que l’on change à chaque têtée. Les coussinets lavables sont préférables. Il les faut de grande taille (même si vous avez des seins rikiki comme les miens) ! 😉 Lors de la lactation automatique, vos seins ne sont plus du tout tendus, vous n’avez plus aucune douleur pour allaiter. Même pas de gêne particulière. Vous n’êtes plus non plus inondée à tout moment.
  7. La peur de manquer de lait : A la maternité, on vous alarme rapidement si votre bébé perd du poids. On vous dit souvent que vous n’avez pas assez de lait et qu’il faudra probablement compléter avec des biberons ! Mais il est tout à fait normal de ne pas avoir de lait au début ! Les sages-femmes les plus averties vous le diront : patience ! Bébé ira bien ! Seul le colostrum est sécrété les premiers jours. Ce liquide bourré d’anticorps et de tout ce que bébé à besoin n’est pas non plus déversé par litres ! Quelques gouttes à la fois suffisent au bébé. Pour avoir du vrai lait en suffisance, il faut attendre la montée de lait ! Et celle-ci n’arrive pas en quelques heures. Elle se déroule entre 3 et 5 jours après la naissance de bébé. Et oui ! Ne culpabilisez surtout pas. Ca va venir et bébé se rattrapera, faites-moi confiance 😉 Il y a une règle d’or dans l’allaitement : à moins d’un réel problème de manque de lait (hyper rare), ne complétez pas avec des biberons. La régulation du lait se fait avec les têtées de l’enfant. Plus il boit, plus vos seins produiront ! La nature est bien faite ! Donc en remplaçant une têtée par un biberon, vous empêchez vos sein de connaître les besoins réels de votre enfant. Mon premier enfant prenait son repas en 5-6 minutes. La deuxième fait 2x 5 minutes par repas. Ils boivent très très vite. C’est déroutant. Surtout que les deux se retiraient en pleurant. Mais avec le temps et l’aide de ma pédiatre, j’ai compris que c’est simplement qu’ils avaient assez à manger. N’achetez pas de balance ! Pour savoir si bébé mange bien, vous pouvez juste l’écouter. On distingue clairement le glou-glou-glou quand il avale le lait. Lorsqu’il tête plus longuement (plus de 10 minutes), il fait plus d’efforts et l’intervalle entre chaque déglutition se rallonge. Vos contrôles réguliers chez le pédiatre suffisent pour savoir si votre bébé grandit bien. Et n’oubliez pas, même des tout petits seins rikiki comme les miens produisent amplement assez de lait ! La clé : mettre le bébé au sein dès qu’il a faim. Petit à petit les têtées s’espaceront naturellement.
  8. La peur que le lait ne soit pas assez nourrissant : quand on a enfin compris qu’on a assez de lait et qu’il n’y a en aucun cas besoin de biberons, on commence à se douter de son pouvoir nourrissant ! Mais la nature est bien faite ! Soyez-en sûre ! Si vous mangez correctement, la question n’a pas à être posée ! No stress !
  9. Le bébé qui pleure sans arrêt : Alors là, vous allez voir, ça sent le vécu pour moi 😉 Mon premier bébé a pleuré sans arrêt pour diverses raisons dont certaines que j’ignore probablement encore maintenant (violent RGO, eczéma, agitation extrême,…). Bref, il pleurait tout le temps. Il est un défi de la parentalité à lui tout seul ! Et lorsqu’on est un peu seule avec sa volonté d’allaiter son bébé, c’est difficile ! Heureusement que j’ai un mari qui me soutient à 100 % et qui ne m’a jamais fait douter de ma capacité à nourrir nos enfants et m’a toujours encouragée. Mais combien de fois j’ai entendu : “mais donne-lui un biberon !”, “ah, il pleure. Il a faim !”, “mais nooon, tu donnes encore le sein ??”, “mais quoi ? t’es sûre que tu as encore du lait ? il est grand !”… Déjà, pour nous, c’est dur. On se sent envahie par les doutes : “et si c’était vrai ? S’il avait vraiment faim ?”. On rumine beaucoup. Ensuite, aux yeux de l’entourage, on passe pour la mauvaise mère qui se braque et s’acharne sur l’allaitement alors qu’on a un bout de chou qui crève la faim… On commence à tirer des litres de lait pour voir ce que bébé boit réellement. On donne à contre-coeur les biberons de lait tiré et on s’aperçoit que bébé boit effectivement bien et qu’il pleure quand même….. du coup une nouvelle idée envahit l’esprit de l’entourage : “le lait n’est pas assez nourrissant !”. On culpabilise encore plus…. Et un jour (peut-être avec d’autres raisons qui s’y ajoutent), on décide de passer gentiment au sevrage… Car on n’en peut plus de se prendre le chou à se demander si ça ne serait en effet pas l’allaitement qui cause les pleurs, l’eczéma,…. Au début du 7e mois, j’ai sevré…. à 12 mois, il a arrêté net, du jour au lendemain, de pleurer ! Comme quoi…. Y a pas que la faim qui fait pleurer les bébés ! Par contre, la nature m’a envoyé une petite pépette hyper facile, qui ne pleure que lorsqu’elle a faim ou qu’elle est fatiguée… Qui tête bien. Qui donne des signaux clairs de faim, de fatigue ou d’ennui… Ben ça paraît rien comme ça, mais ça aide fortement à reprendre confiance dans mon rôle de maman. Tout est teeeeellement plus simple ! C’en est même presque trop facile !
  10. L’engorgement, la mastite : je vous invite à lire mon article sur le sujet s’il vous intéresse. Sachez toutefois qu’après trois mastites (avec grosse fièvre et tout le tsouin-tsouin) pour le premier enfant, j’étais un peu découragée…. Alors que j’avais l’impression de faire les choses comme il faut. Pour le 2e, juste un micro engorgement au début de l’allaitement, puis plus rien !

Voilà, comme ça vous savez tout sur les ennuis que l’on peut rencontrer en début d’allaitement…. mais vous savez surtout qu’ils ne dureront pas et qu’allaiter peut ainsi devenir une merveilleuse aventure !

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Liniment oléo-calcaire fait maison

Pour celles qui me connaissent (ou qui suivent mes articles), vous vous souviendrez peut-être que p’tit Ouisiti a eu son lot de problèmes d’eczéma…  J’ai d’ailleurs posté un article à l’époque au sujet du comportement que nous avons adopté face à ce problème. Il va beaucoup mieux aujourd’hui 😉 Plus une trace. Comme de nombreuses mamans en quête du bien-être absolu de leur progéniture, je me suis tournée, il y a déjà un petit bout de temps, vers les produits naturels (hum j’avoue que cette lubie a complètement débordé sur toute la petite famille !). Tout le monde ici se lave, se crème, se désodorise, se shampooine (champouine ? shampouine ?), mange, boit, nettoie, se maquille (bon ça c’est juste moi)…. plus ou moins bio écolo ! Une de mes premières démarche a donc été de me passer (le plus possible!) de lingettes humides bourrées de conservateurs et autres cochonneries.

Sans doute connais-tu déjà la recette du liniment oléo-calcaire ! Je t’en félicite brave dame ! Et je suis sûre que les fesses de bébé t’en remercient tous les jours ! Mais pour celles qui découvrent gentiment les produits naturels, je te propose ici un petit rappel :

A quoi ça sert ?

A laver les petites fesses délicates de bébé, tout en leur apportant un soin efficace…. mais pas que ! Le liniment est aussi utilisé pour démaquiller maman ! Super efficace ! Même sur du waterproof 😉 Il laisse la peau douce et une odeur agréable.

Comment le fabrique-t-on ?

Pour 200 ml, il te faut :

  • 100 ml d’eau de chaux
  • 100 ml d’huile d’olive (ou de noyaux d’abricot, macérât huileux de calendula, cameline)
  • 4 grammes de cire d’abeille (émulsifiant) – cera bellina

Tout d’abord, comme pour la confection de tous les produits maisons, lave soigneusement tes mains et ton plan de travail. Désinfecte ensuite chaque récipient et ustensile (avec de l’alcool à 90°). Utilise des contenants propres, secs et désinfectés. Ceci bien entendu pour éviter la prolifération de bactéries.

  1. Au bain-marie, fais fondre à feu très doux la cire d’abeille dans l’huile d’olive.
  2. Fais chauffer l’eau de chaux de son côté.
  3. Dès que la cire est fondue, retire ton récipient du bain-marie et ajoute l’eau de chaux en fouettant très énergiquement (pendant 3 minutes) au mini-fouet désinfecté au préalable.
  4. Tu peux continuer de fouetter en plaçant le récipient dans un bol d’eau froide.
  5. Transvase le tout dans un flacon-pompe. De préférence type pompe à savon. Une pompe suffira ainsi par change.

C’est prêt ! … et ça ne t’aura pris que quelques minutes !

Astuce : j’utilise deux toutes petites casseroles que je désinfecte. Je verse l’eau de chaux dans une casserole et l’huile dans la seconde casserole (sans faire de bain-marie). J’allume les deux plaques à la même température. Quand la cire est fondue, je passe au point 3. Tu peux utiliser un fouet normal si tu n’as pas de mini-fouet.

Où trouver le matériel ?

Non non ne pars pas !! C’est quoi qui te fait fuire ? L’eau de chaux ? La cire d’abeille ? Tu ne sais pas ce que c’est ni où t’en procurer ? Pas de panique, je suis là pour t’aider à réaliser cette recette donc je ne vais pas te laisser pédaler dans la semoule ! Je t’explique tout !

On trouve ces deux ingrédients dans la plupart des pharmacies ou drogueries ou alors sur Aroma-Zone (ils livrent en Suisse ! Attention cependant à ne pas dépasser Fr. 62,50 pour éviter les frais de douane !).

J’utilise la cire “cera bellina” de chez Aroma-Zone et les bouteilles d’un litre d’eau de chaux.

Quant à l’huile d’olive, si tu veux aller jusqu’au bout de ta démarche, préfére-la bio. Mais n’importe quelle huile d’olive de grande surface fera l’affaire. Pour le démaquillant de maman, l’huile d’abricot est un peu plus intéressante et moins grasse.

Tu trouveras le désinfectant en droguerie (demande-là en flacon spray, beaucoup plus pratique pour désinfecter le fouet par exemple).

Avec quoi l’utiliser ?

Ca serait dommage d’utiliser un produit qui respecte les petites fesses et aussi la nature sur un coton qu’on jette ensuite et qui pollue la planète ! Il me semble logique de se tourner vers des lingettes lavables ! J’ai, près du plan à langer, une petite poubelle de table (ou un simple bac). J’y dépose les lingettes souillées et les lave ensemble dans un filet quand le stock est presque épuisé. Ici j’en ai confectionné une série avec du tissu éponge et je récupère les débarbouillettes que j’utilisais pour laver le visage et les mains des enfants à table. Celles dont les taches sont trop dures à faire partir trouvent ainsi une nouvelles vocation : nettoyer les fesses 😉 ! – sinon, depuis mi-février 2019, j’ai les lingettes démaquillantes et carrés pour le change Les Tendances d’Emma dans le shop 😉 Elles sont super !

Sincèrement, le liniment fait maison est vraiment top. De plus, il revient à un prix très abordable ! N’hésite pas à m’écrire à cindy@mespetiteslubies.ch si tu as une question sur sa réalisation.

Si tu es grave en manque de temps (quoi ??! tu n’as que 4 enfants et tu ne trouves pas le temps de faire ton liniment ??! ;-), tu en trouvereras sur le net, en Suisse, déjà prêts et composés des mêmes ingrédients que ci-dessus. Y a même plein de super mamans qui en vendent 😉

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Siège auto Cybex Juno 2-Fix

Voila déjà plus de deux ans que nous utilisons ce siège auto. Je crois que mon expérience avec lui a été assez longue pour que je le connaisse dans les moindres détails 😉 Je vais pouvoir vous faire part de mon avis, des fois qu’il intéresse quelqu’un ! 😉

Tout a commencé par un test… LE test du TCS. Eh oui, la sécurité avant tout ! Du reste, si ce siège vous intéresse, c’est très probablement que vous avez vu ses résultats au classement ! N’est-ce pas ?! Il faut dire qu’avec 5 étoiles au classement (mention “excellent”, rien que ça !), il donne clairement envie de s’y intéresser de plus près.

Dans un premier temps, parlons de ses caractéristiques techniques :

  • convient aux enfants de 9 à 18 kg
  • installation dans la voiture avec Isofix ou avec la ceinture de sécurité à 3 points
  • un bouclier vient se placer devant l’enfant. Le tout est maintenu par la ceinture de sécurité.

Les avantages que je lui trouve :

  • La sécurité ! Arriver en top position au classement, notamment au niveau des crash tests, c’est bien le principal critère que je recherchais… et vous aussi j’imagine !
  • Le look. Il se décline dans de nombreuses couleurs et chacun y trouve son compte. Le premier enfant arrivé, vous avez dû faire vos adieux à votre belle décapotable rouge chatoyant ? Bah je crois que l’équipe Cybex vous console à leur façon…. elle nous offre la possibilité de tuner notre minibus familial de l’intérieur, alors pourquoi pas ! 😉
  • Pour l’été, il existe une housse de protection en coton. Elle permet à l’enfant d’avoir moins chaud. J’avoue qu’elle y reste toute l’année afin de protéger le siège… Seul bémol, elle n’est pas disponible partout.
  • Le siège est facilement déhoussable et lavable.
  • Au niveau du confort, je peux dire que notre fils l’a tout de suite adopté. Il s’assied seul et lève tout de suite les bras pour qu’on fixe le bouclier. On peut serrer/desserrer ce dernier et régler également l’appuie-tête. Le siège est inclinable pour une sieste. Il faut juste y penser avant le trajet. Par contre, lorsqu’il fait 9 kg, je ne conseille pas d’incliner le siège. Nous avons réussi à sortir le bébé juste en le soulevant, sans ôter le bouclier, lorsque le siège était incliné.

Les inconvénients que je lui trouve :

  • Soyons honnête, l’installation du bouclier est assez difficile dans les premiers temps. mais il suffit de prendre le coup…. pour autant que l’enfant veuille bien rester tranquille et ne pas se débattre.
  • Il faut également prendre le coup pour installer la ceinture. Et il est très important qu’elle soit mise correctement.
  • Si votre enfant est normal et que tout à coup il décide de faire une crisouille, bon courage pour l’installer !! (non non, ça sent pas le vécu, pourquoi ??!) 😉
  • Le bouclier tient assez chaud.
  • Il est déconseillé de mettre une veste à l’enfant lorsqu’il est dans le siège.

 

Pour résumer, c’est un très bon siège auto : sûr, pratique (après une première période d’adaptation) et confortable. A refaire, je le rachèterai les yeux fermés.

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Les grossesses se suivent et se ressemblent…. hyperémèse gravidique 2e partie

Voilà, si je suis absente sur le site depuis plusieurs mois, c’est tout simplement que mon corps ne me permet plus de tenir devant ma MAC. Voilà pourquoi le shop est de moins en moins fourni.

J’avoue que je n’ai pas une forme olympique (oui oui, la grossesse est très désirée, comme la première !), mais je viens ici non pas pour me plaindre mais une nouvelle fois pour aider les personnes qui souffrent du même mal. Pour rappel, j’avais déjà glissé un article sur le sujet lors de ma première grossesse (à lire dans la rubrique “grossesse”).

Voilà comment ça a commencé :

Après cette première grossesse hyper hyper mal vécue, je ne me sentais absolument pas la force de recommencer, même si nous avons toujours désiré 2 enfants. Mais l’envie du deuxième enfant se transforme petit à petit en un besoin vital 😉 Par ailleurs, à force d’entendre les gens autour de moi me répéter la même phrase (et heureusement, sinon on n’aurait peut-être pas osé se lancer dans l’aventure), soit chaque grossesse est différente, tu verras, la deuxième se passera bien, nous nous sommes lancés, remplis d’espoir que tout se passe mieux ! Je dis “nous” car mon mari en a beaucoup souffert aussi, même s’il a toujours été très compréhensif et aux petits soins.

Le test est positif, nous sommes HEU-REUX ! Partie positive, la première semaine se passe bien et je pète le feu ! Dans ma tête, les choses allaient mieux se passer cette fois… Mais à 5 sa et 4 jours, les vomissements débarquent avec leur lot de nausées…. Là, je remonte dans mes notes d’archives de bb1 et constate que les nausées avaient commencé à … 5 semaines et 4 jours….. Coup de massue…. Revivre 9 mois comme ça, mon corps ne supportera pas, mon esprit encore moins.

3 semaines se passent ainsi… dur dur…. 3 semaines sans boire, pas même une petite gorgée, sans pouvoir manger de fruits contenant du liquide en abondance (raisin, orange, …). Je prends 3 comprimés de primpéran par jour mais rien n’y fait. RIEN n’est à peu près efficace ! Je vomis. Parfois rien, juste de l’air, parfois tout sort par le nez, souvent des gouttes de sang à la fin à force de prodiguer des efforts pas possibles…. La gorge est irritée,. Les nausées me font mal. C’est difficile à expliquer, mais leur intensité me fait mal à l’estomac. Je vomis plusieurs fois par jour. Mon premier a 2 ans, nous avons toujours passé nos journées à rire, à jouer, à faire toutes sortes d’activités…. Et là j’avoue, c’est plutôt télé, Duplo, télé, Duplo,…. pendant que je vomis dans la salle de bain. Les sorties ont été laissées de côté pour le papa, je ne peux plus quitter la cuvette…. Je fais mon possible pour ne pas perdre les pédales devant le petit. Mais un lundi, à l’heure du goûter (à 8 semaines d’aménorrhée), il me regarde droit dans les yeux et me dit : maman rigole plus….. Nouveau coup de massue…. Le lendemain matin, je prends le téléphone et contacte à nouveau mon gynécologue. Déprimée, fatiguée … ou plutôt épuisée, je termine à l’hôpital. On fait des analyses et on me parle d’hyperémèse gravidique. Ce que j’ai a un nom ! Ca aide à avancer.

Les quelques jours d’hospitalisation sont très bénéfiques. Les journées sont bien longues et la dose de médicaments aussi, mais le bien apporté est fou. J’ai vomi la dernière fois juste avant de monter à l’hôpital et une fois sur place et perfusée, plus rien ! A n’y rien comprendre ! Retour à la maison avec 6 itinérol B6 par jour + Esomeprazol + 3 primpéran…. Dès mon arrivée, c’est difficile. Malgré tous les efforts de mon mari pour que je sois au calme, les nausées reviennent tout de suite à haute dose. Je ne comprends pas pourquoi et suis vite désemparée.  Mais voilà, quelques jours ont passé et malgré les nausées difficiles à supporter, les vomissements n’ont pas repris tout de suite…. Mais ils sont bien revenus après 6 jours… Quoi qu’il en soit, cette pause a été bénéfique et m’a bien permise de me “retaper”.

Le répit a été court… je suis actuellement à 14 semaines et ça ne va toujours pas. Je suis complètement déprimée. Je me sens inutile, incapable. J’ai un mal fou à faire toutes les petites choses normales de la vie. Je pleure beaucoup (en vomissant, en me disant que les autres me prennent pour une grosse plaignette, en voyant que je délaisse mon fils, en observant mon mari faire les tâches quotidiennes que je n’arrive même plus à faire,…)  et me sens terriblement coupable d’être dans cet état. Mes deux seules motivations de la vie : ne pas décevoir mon fils et mon mari…. et c’est mission impossible. Je me sens véritablement handicapée et malade du levé au couché, sans pauses,… J’ai tout essayé, déjà pour la première grossesse. Rien n’y fait ! Manger avant de se lever, boire du gazeux, du coca, Primperan, Itinerol B6, pansements gastriques, ostéopathie, acuponcture, manger léger, fractionner les repas, …. rien ne soulage. Le simple fait d’être en mouvement, de parler,… me fout la gerbe…. L’estomac vide me fait vomir de la bile et l’estomac plein me fait vomir le repas…

Donc si vous perdez du poids en début de grossesse à cause des vomissements, surtout contactez votre médecin. S’il le juge nécessaire, il vous enverra à l’hôpital…. et ce séjour en hôpital aide vraiment, déjà rien que pour se “forcer” à se reposer ! Même si par malheur ça n’arrange les choses que sur la durée du séjour, c’est déjà ça de pris.

Voici un lien intéressant qui peut vous éclairer sur le sujet si vous vous sentez concernée :

http://www.materneo.com/grossesse/maux-de-la-grossesse/hyperemese-gravidique-nausees-et-vomissements-intenses-pendant-la-grossesse/hyperemese-gravidique-nombreux-vomissements-et-nausees-intenses-pendant-la-grossesse.html

 

Un autre avec des nanas qui vous montrent que vous n’êtes pas seule… car on finit par avoir l’impression d’être la seule extraterrestre qui n’arrive pas à sortir de chez elle, qui n’arrive pas à s’occuper de ses enfants, de son mari, du ménage, des courses…. tout ça parce qu’elle est enceinte ! Et oser se plaindre quand on a à la chance incroyable de porter la vie, c’est difficile….

http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Sante/Nausees/vomissement-grossesse-nausees-sujet_346_3.htm