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L’organisation au quotidien

Nos semblables, probablement par souci de survie de notre espèce, ne nous ont clairement pas informés de la multitude de péripéties du quotidien que nous allions rencontrer avec la venue au monde de notre progéniture tant espérée. Maintenant que tu es dans le bain (ouais, pas de retour à l’expéditeur envisageable !), j’ai rassemblé quelques petites astuces que tu peux (si elles te parlent) mettre en place pour te faciliter la vie au quotidien.

Investir dans un agenda PAPIER !

Je sais, je commence fort. Je te sens déjà réticent(e).
À l’heure où tout se fait sur son smartphone, j’aurais pensé qu’un agenda me serait aussi utile qu’un climatiseur le serait à un esquimau. Et voilà qu’un beau jour, le facteur m’apporte un magnifique Bullet Carnet envoyé par ma Katia d’amour. Naan ! ma couleur préférée !! Je ne peux pas nier qu’il m’a tout de suite tapé dans l’oeil.
Le hic, c’est que mon organisation me demande déjà des efforts considérables alors me dire qu’il faudra remplir un Bullet machin* pour ne pas décevoir mon amie, m’a mis un stress supplémentaire.
*bon, il était vite rempli ! … et depuis, je suis passée à la version agenda normal)

Puis j’ai gentiment apprivoisé la bête… je l’ai ouvert, j’ai découvert à l’intérieur tout un tas d’éléments intéressants (des espaces pour noter mes projets, mon niveau de satisfaction de ma vie (ahah non mais sérieux ?! là pour l’instant c’est plutôt de ma survie qu’il s’agit), des idées (ah oui, ça pourrait me servir !), des lieux de sorties en famille (cooool !), …

Mais à quoi me servira-t-il ?

VISION GLOBALE DES JOURNÉES / SEMAINES

Justement, venons-en à son utilité principale : faciliter notre quotidien ! Fini les post-it et autres billets volants. D’un côté, une liste pour les tâches à faire dans la semaine et sous chaque jour, une série de lignes pour noter les choses importantes. La semaine entière est visible en un coup d’oeil. On a aussi une page pour une vision globale du mois.

FIN DE LA PROCRASTINATION

Je sais que bcp de personnes passent maîtres dans l’art de la procrastination et qu’il est difficile de s’en sortir. Mon souci à moi est différent : je ne sais pas faire demain ce que je peux faire aujourd’hui. Je vis une vie à cent à l’heure où tout doit être fait avant le coucher… et ce n’est pas mieux pour ma tête. Dans les deux cas, l’agenda permet d’avoir une vision claire des objectifs et rendez-vous de la journée.
Lister ses priorités et obligations est un moyen d’éviter la procrastination. Et je ne parle même pas de la satisfaction ressentie lorsqu’on trace les tâches accomplies 😉

ALLÈGEMENT DE LA CHARGE MENTALE

Le fait de pouvoir coucher sur papier nos tâches de manière claire permet d’alléger notre charge mentale. La vie de maman est déjà tellement chargée (trouver les idées de menus, gérer les courses, s’occuper de ces lessives interminables, gérer les rendez-vous chez le médecin, le coiffeur, les activités extra-scolaires, les vêtements à trier, à acheter, concilier emploi et vie de famille,…).

OBJECTIFS RECENTRÉS / FIN DE L’ÉPARPILLEMENT

Avec des enfants, on peut très vite s’éparpiller. En se fixant trop d’objectifs dans une journée, tu finiras le soir sur les rotules avec la désagréable sensation d’avoir tout raté. Nos journées (et toutes nos activités) sont continuellement coupées. Nous passons notre temps à intervenir (on ne choisit pas quand bébé doit têter, quand il va nous vomir dessus, quand on doit essuyer les fesses du plus grand, quand on doit aller panser la blessure du premier, quand ils décident d’inonder la salle de bains,…). C’est pourquoi il est important de nous recentrer sur nos objectifs principaux afin d’y revenir une fois l’intervention finie, afin de ne pas nous égarer.

GESTION DU TEMPS AVEC DES OBJECTIFS REALISABLES

Pour ne pas te retrouver sous l’eau, je te conseille de te fixer 3 tâches importantes par jour. Si possible, pas plus. Tu veux savoir pourquoi ? Très bien, faisons un petit calcul : une journée dure 24 heures. On est ok. Mais on n’a pas 24 heures devant nous pour accomplir nos tâches. Si tu déduis les activités auxquelles tu ne peux pas échapper, à savoir : le sommeil (7 heures), les 4 repas – sans oublier le goûter (y compris vaisselle et rangement + brossage de dents de la troupe) (4-5 heures), la première heure du matin où la petite famille se prépare et part pour l’école par exemple (1,5 heure), et le moment de décompression de la soirée (3 heures), il nous reste environ 8 heures pour programmer notre journée. Sur ces 8 heures, nous (les mamans) passons généralement l’entier de notre temps soit avec les enfants soit au travail (soit en combinant les deux comme on peut). Avec les enfants, les imprévus font partie intégrante des journées. Donc le but est de ne pas avoir plus d’objectifs qu’il est possible de réaliser au cours de ces 8 heures. Pour chaque tâche, il est préférable de prévoir au moins un tiers du temps estimé en plus (pour faire face aux imprévus). Dans ces 8 heures, il est important de garder du temps de qualité pour les enfants (voir le chapitre suivant).
Savoir qu’il nous reste 8 heures* nous aide déjà à avoir une vision globale de la possibilité d’organisation que l’on a devant nous. A nous d’utiliser cette période de la meilleure manière possible ! Quand les enfants sont en bas âge, on n’est maître que de peu de choses ;-), mais dès qu’ils vont à l’école, il est plus facile de s’organiser.
*(ce chiffre peut être différent d’une famille à l’autre, suivant le sommeil, le nombre d’enfants et leur âge, les différentes activités,… : du coup prends un moment pour faire le calcul qui correspond à TA situation).

APPLIQUE LA RÈGLE DES DEUX MINUTES : si une activité prend moins de 2 minutes, fais-la tout de suite pour ne pas perdre du temps à la noter. Tu éviteras ainsi de la repousser à plus tard et ton Bullet ne sera pas encombré de listes inutiles.

DÉCONNEXION !

Alors là, je ne suis pas un exemple à suivre… mais plus que tout, j’ai envie de remédier à ce problème. Pour mon job, j’utilise mon Smartphone à longueur de journée, à mon grand regret… car oui, cet engin est autant pratique qu’addictif… Par ailleurs, il contient tellement d’informations, que lorsque nous le consultons, nous dévions presque à chaque fois sur autre chose… Le temps passé avec lui s’allonge et il est difficile de s’en défaire. J’y ai ma liste de course, WhatsApp (essentiellement pour la réalisation des commandes), la météo, les innombrables photos, quelques cours en ligne,… Quand il me faut une réponse à une question, je le consulte… c’est infernal. C’est là que l’agenda papier intervient en sauveur. Le fait d’avoir quitté mon agenda électronique (smartphone) pour revenir à du papier me fait gagner un précieux temps. Je ne dévie plus sur autre chose lorsque je planifie ou consulte une tâche ! Mes yeux et mon cerveau me disent youpiyoupi !

J’adore l’“agenda familial Memoniak.

Prendre du temps pour soi et du temps pour jouer !

DU TEMPS POUR TOI

Souvent, nous les mamans, nous faisons l’impasse sur ce point, mais c’est une très mauvaise idée. Il est important que dès le matin, tu prennes un peu de temps pour toi. En général, avec des enfants, c’est très difficile. Si c’est l’enfant qui nous réveille tous les matins, on se sent vite dépassé.
Dès que tu peux, prends au moins 5 minutes (même 15) pour t’habiller et te préparer. Même si tu as prévu de rester à la maison, prépare-toi. Il est primordial que tu te sentes bien 😉 Tu as le droit de prendre un instant POUR TOI.

Une autre idée, qui aide à surmonter les journées plus difficiles et à embellir le quotidien : le matin, planifie une petite activité pour ta soirée, pour te ressourcer. Par exemple : pendre un bain, lire quelques pages d’un roman au coin du feu, bricoler, regarder un épisode d’une série, faire un Rummikub avec ton mari, aller courir,… L’idée de la récompense qui t’attend te permet t’affronter ta journée de manière plus positive.

DU TEMPS POUR LES ENFANTS

Surtout si tu es à la maison, prévois également du temps pour jouer avec ton enfant. Même 20 minutes (le matin et l’après-midi). Mais vis-les intensément. Pas de téléphone, pas de télé,… Tu peux même les insérer dans ton agenda les premiers temps afin de l’intégrer progressivement.
Apprends à redevenir un enfant. Tu seras étonné(e) de découvrir l’imagination de ton bambin ! Saute avec lui dans sa piscine imaginaire, entre avec lui dans sa forêt magique, prenez un sac à dos et baladez-vous dans votre salon, arrêtez-vous faire votre pique-nique imaginaire sur un vieux tronc couché … imaginaire aussi ;-). Observez ces animaux rigolos et imitez-les !
Du temps pleinement consacré à l’enfant renforcera sa confiance en lui et la confiance qu’il a en toi et resserrera vos liens. Même si tes journées te paraissent déjà trop remplies, il faut trouver du temps pour lui et, dans la mesure du possible, bloquer ce temps afin que tu ne te laisses pas distraire pas la multitude de tâches qui t’attendent. Explique à ton enfant que tu es une maman, que tu as beaucoup de choses à faire pour que tout le monde puisse vivre en harmonie dans votre maison. Explique-lui aussi que tu prends du temps rien que pour lui. S’il demande trop ta présence, montre-lui sur l’horloge le temps qu’il a devant lui pour profiter entièrement de sa maman. Dis-lui qu’après ça, tu devras faire d’autres choses mais que tu auras bientôt à nouveau du temps à lui consacrer.

A la recherche d’une activité pour un toooout petit ? Clique ici.
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Organisation des vêtements (en particulier pour les enfants)

ACHAT DES VÊTEMENTS

Lorsque tu achètes ou reçois des vêtements pour ton bébé, lave-les ! Si tu penses utiliser un séchoir (ce qui est vraiment pratique avec un bébé), sèche-les de cette façon (séchage délicat). Ensuite, trie-les par tailles. Tu seras certainement très surprise de voir à quel point la taille mentionnée sur l’étiquette peut être à mille lieues de la taille réelle et également les différences notoires suivant le magasin ! Si tu n’as pas accouché et que tu mets de côté un vêtement car il est taillé 6 mois, en le ressortant lorsque bébé aura 6 mois, tu ne pourras certainement plus le mettre. Certains magasins font des vêtements beaucoup plus petits que la taille indiquée sur l’étiquette (surtout les marques françaises). Nous avons eu des enfants de taille normale et certains vêtements de 6 mois n’ont même pas pu être mis lorsque l’enfant avait 2-3 semaines.

Bien choisir la gigoteuse de bébé ? Clique ici.
Bien choisir les premiers bodies et pyjamas de bébé ? Clique ici.

RANGEMENT

Connais-tu la méthode de rangement de Marie Kondo ? Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je ne connaissais malheureusement pas cette technique. Si tu as une grande commode, c’est le top. Souvent, le plan à langer se trouve sur une commode. Donc si tu as des tiroirs, tu as tout ce qu’il te faut ! Si tu n’as pas de tiroir, tu peux éventuellement ajouter des paniers sur rails dans ton armoire (comme je l’ai fait ici lorsque nous avons passé à la chambre de grand). Pour les vêtements d’adultes, c’est le même principe.

Tout consiste dans le pliage des vêtements, au lieu de les plier et les superposer à plat, on les plie de façon à ce qu’ils tiennent “debout” et on les range les uns derrière les autres. Une image vous parlera mieux que mon bla-bla 😉 C’est très facile ! On les plie à peu près normalement et on les plie en deux une nouvelle fois. Tu trouveras sur internet les précisions. Tu obtiens quelque chose comme ça :

Du coup, lorsque tu prends un vêtement, tu ne fais pas tomber toute la pile. Tu vois l’ensemble en un regard. Il ne sont pas écrasés. Même principes pour les culottes, les bodies, les chaussettes, les foulards,…

VÊTEMENTS TROP PETITS

Lorsque les vêtements sont trop petits, range-les directement dans boîtes étiquetées (sexe, âge, saison).

Organiser sa buanderie pour ne pas se sentir débordée par les lessives

J’ai une buanderie minuscule. J’ai longtemps râlé car sa taille me posait problème. On ne peut même pas se retrouver à deux dedans et, lorsqu’on a des gosses, même aux toilettes on n’y va plus seule ! Puis un jour, j’ai décidé d’arrêter de râler après ma buanderie et de l’organiser de manière plus intelligente. Comme la méthode me satisfait pleinement, j’ai décidé de t’en parler.

Pas besoin de préciser que des lessives on en fait beaucoup avec des enfants. Comme nous avons des panneaux solaires, je privilégie les moments de soleil. Donc chaque fois qu’il y a du soleil, je sors mon bac de linge sale, je fais mes tas parterre et je lave le pile qui remplit une machine. Mais combien de fois j’ai effectué ce tri pour remarquer que finalement aucun tas n’était prêt pour filer en machine ? Du coup, tout a fini à nouveau dans le bac de linge sale…
Je me disais qu’avec 4 paniers à linge ce serait top. Un pour tout le linge sale, un pour la lessive à 40° et un pour la lessive à 30° (si besoin je séparerai par après le blanc du reste des couleurs) et un dernier pour le linge propre, à ranger. Mais où mettre 4 baquets dans cette minuscule buanderie ??! C’est là que m’est venue une idée. J’ai acheté des caisses pliables rectangles. Comme ça je peux les em-pi-ler ! Je les ai installées sur ma machine. C’est top. De temps en temps je fais le tri et lorsqu’un des bacs est pleins, je le lave.
Mon bac pour le linge propre est placé séparément et fait la navette entre la buanderie et les chambres.
Sinon, une fois par semaine, je rassemble mes serviettes de bains, les 10 pattes à vaisselle de la semaine et les débarbouillettes des enfants pour faire une lessive à 60°.

Tu as besoin de connaître la recette de la lessive maison ? Clique ici.
Un petit article pour moins se prendre la tête avec les lessive : clique ici.
Tu as un souci avec une tache ? Clique ici.

Ne garder qu’un seul produit de nettoyage : le vinaigre d’alcool – à customiser avec des agrumes 😉

Opter pour le vinaigre, c’est se simplifier la vie : plus besoin de stocker toute une ribambelle de produits, plus besoin d’ajouter continuellement à la liste des courses tel ou tel produit superflu, … C’est aussi moins de souci lorsqu’on a des tout-petits à la maison.

Comme tu le sais, j’aime nettoyer au naturel…. donc, pour la salle de bain, il est logique que je me suis tournée, il y a un bail déjà, vers le vinaigre…. Mais tu comprends, ça pue… à t’en retourner le cerveau ! Et pour ne pas arranger la chose, il faut avouer que l’odeur persiste un moment après le nettoyage.

Mon mari et les enfants dégoutent vraiment cette odeur prenante … Comme à chaque fois que je nettoie au vinaigre, j’ai droit à leur regard accusateur accompagné de “beurk”, “pfiou”, “tu nous empestes”… et tout le bastringue. Un grand jour (probablement un jour où j’étais en zone rouge), une grande idée m’est venue à l’esprit : “bon, ça me saoûle… le chimique je n’en veux plus et eux refusent que je nettoie au vinaigre sous prétexte que ça pue… alors je ne nettoie plus…. Nananèreuu !”. Ca a duré 2 jours et… et j’ai craqué…!

C’est là que ma cop’s Katia est venue à ma rescousse ! Elle m’a parlé de son vinaigre aux agrumes…. J’étais en mode super sceptique, je l’avoue. J’avais tenté les huiles essentielles pour adoucir cette odeur piquante…. mais bof…. Le résultat était peu probant à mon goût. Mais comme ça venait d’elle, j’ai essayé…. Parce que Katia elle a toujours raison ! Et oh surprise, j’ai été bluffée ! Non seulement je ne sens plus l’odeur du vinaigre mais en plus, je vais même jusqu’à oser te dire que ça sent drôlement bon ! Si si, j’ose ! J’ai fait le premier au citron et je ne sens qu’une agréable odeur de citron… bye bye la puanteur du vinaigre… Même que j’aime bien aller ouvrir le bouchon juste pour mettre mon nez dessus ! Ahaha ! Sans déconner hein ! Vrai de vrai !

Pour résumer, le vinaigre blanc est un produit économique, écologique et biodégradable qui sert à nettoyer toute la maison. Parfait pour la cuisine (robinetterie, bouilloire, évier, ou même la poubelle car il est désodorisant…) et la salle de bain (grâce entre autres à son action anti-calcaire), il nettoie et désinfecte. En plus, s’il est tout custommisé de bonnes écorces d’agrumes, il laissera une agréable odeur d’agrumes… si si !

Il te simplifiera également la tâche pour nettoyer le micro-ondes. Il suffit de mettre de l’eau et du vinaigre blanc dans un bol et de le faire chauffer dans le micro-ondes jusqu’à ébullition. Le bol reste ensuite dans le micro-onde pendant 2 heures. Un coup de chiffon plus tard et tout est nickel.

En plus c’est ultra easy fingers in the nose à réaliser. Il te faut :

  • des écorces d’agrumes (citron c’est top bien, orange, mandarine, pamplemousse,….)
  • un grand bocal
  • du vinaigre blanc (celui que tu trouves dans les grandes surfaces par exemple à 12 ou 14° c’est top)
  • de l’eau
  • un flacon spray

Au lieu de jeter les écorces d’agrumes (après avoir réalisé une tarte au citron par exemple), place-les dans un grand bocal. Recouvre-les entièrement de vinaigre blanc (genre le Eco de la Coop ou le M-budget peuvent aussi faire l’affaire). Laisse macérer 2 semaines tout en remuant de temps en temps. Tu peux ajouter des écorces les jours qui suivent, naturellement. Quand c’est prêt, filtre le produit (à travers un tissu ou un filtre à café) et ajoute un bon tiers d’eau puis verse-le dans ton flacon spray. Te voilà prêt(e) à pschit-pschiter toute la baraque !

Se débarrasser du superflu et n’acheter que si le coup de coeur et/ou besoin est réel

Je reviens un peu à la méthode de Marie Kondo. Pour me sentir moins débordée et mieux dans ma tête, j’ai besoin que tout soit en ordre autour de moi. Cela me demande beaucoup d’efforts car j’ai un caractère qui s’éparpille très très vite (on dira que c’est mon côté artiste, hum hum).

Pour avoir l’impression de respirer chez soi, je trouve intéressant de prendre du temps pour faire un tout grand tri. On accumule beaucoup d’objets au fil des années et cet amas de choses mange littéralement notre énergie. Avec des enfants, je trouve trop difficile de suivre à la lettre la méthode de Marie Kondo (il faudrait être seule pendant plusieurs heures, ceci sur plusieurs jours) mais je pense que dans l’ensemble, elle est intéressante.
J’ai fait le tri de mes affaires, pièce par pièce. La plus grosse partie étant les vêtements, j’ai commencé par ça. A la base, l’objectif est de rassembler TOUS les vêtements de la maison et de prendre un habit après l’autre dans ses mains et de se demander s’il nous procure de la joie. Si oui, on le garde. Seulement si oui. Si non, on le remercie et on le donne ou on le jette. Ca peut paraître drastique mais ça fait un bien fou. On fait pareil avec les objets de la cuisine, de la salle de bain, du bureau, de la cave,… Au final, c’est vrai qu’on pourrait se débarrasser d’objets qu’on risque d’avoir besoin 6 mois plus tard… ça peut arriver. Si pour certains objets le tri est trop difficile, mettez-les dans une caisse. Si au bout de 6 mois ils ne vous ont pas manqués, donnez-les.
Malgré ce petit risque, le bénéfice est double. D’une part, en faisant ce “travail” au mieux, vous débarrassez votre maison du superflu (et vous aurez l’impression de mieux respirer). D’autre part, une fois que vous aurez accompli ce grand changement (car oui c’est un sacré boulot – qui ne se fait pas en une journée, un grand investissement d’énergie, un vrai bouleversement sentimental aussi – il est très dur de se débarrasser de choses qu’on nous a offertes, de choses qui nous rappellent un souvenir précis,… – ), vous ferez nettement plus attention à ce que vous achetez. Depuis, j’achète très peu car je vois que je n’ai besoin de rien vu que j’ai déjà tout. Avant, lorsqu’une offre était très alléchante, j’avais presque tendance à prendre le produit 2 fois, hum hum. Maintenant, je passe à côté car je sais qu’il n’est pas nécessaire à ma vie.

Rendre les enfants autonomes dès que possible

Ça paraît logique. Mais parfois, lorsqu’on se sent débordée, il est difficile d’assister à certaines scènes sans avoir envie de prendre le relai pour que ça aille plus vite (quand les enfants veulent manger seuls, quand ils veulent s’habiller seuls, quand ils veulent passer le balai, quand il essaient de débarrasser leur place,…). Pourtant, plus ils apprennent vite, plus tu gagneras du temps par la suite 😉 De plus, la confiance accordée à ton enfant n’a pas de prix à ses yeux et sa fierté en sera décuplée.

Sensibilise les enfants au rangement le plus tôt possible. Avant d’entreprendre une nouvelle activité, explique-lui qu’il est important que la précédente soit rangée. Une maison ordonnée, ou chaque chose a sa place précise, est bien plus agréable. Dans la pratique, ce n’est pas super simple, je te l’accorde 😉 Mais n’abandonne pas !

Par ailleurs, n’hésite pas à répartir clairement les tâches dans ton couple. Quand chacun sait ce qu’il a à faire, on évite les disputes et on gagne du temps.

Accepter une certaine routine du quotidien

Voilà ici un point particulier. Souvent épuisées, découragées, nous (les mamans) devrions peut-être simplement accepter que notre quotidien comporte une bonne part de routine. Personne n’aime la routine mais en l’acceptant, il est plus facile d’y faire face.
Par exemple, dans mon cas, je sais que le matin, je me fais réveiller (trop tôt) par ma poulette. Je vais la chercher. Nous nous faisons un câlin et descendons à la cuisine. Lorsque je termine de préparer la table, ma puce s’habille (si elle le veut bien, ahah !). Lorsque les cacaos sont prêts, nous allons réveiller le grand. Câlin. Nous mangeons. Le grand débarrasse sa place. Pendant qu’il s’habille, je vais me préparer (telle une superwoman, en 7 minutes chrono). Je me brosse les dents en ouvrant les fenêtres des chambres. Je descends leur brosser les dents. Ils ont ensuite du temps pour jouer avant qu’on parte sur le chemin de l’école pour le grand. Je profite de ce moment pour faire les lits, fermer les fenêtres, ranger la vaisselle, nettoyer la table et donner un coup d’aspirateur à la cuisine (parce que oui, les enfants ça en fait du chenil !). Nous rangeons les jouets et marchons jusqu’à l’arrêt de bus pour le grand.
Plus l’heure du départ pour l’école approche, plus l’ambiance risque de tourner à l’orage. Il faut gérer les imprévus, les crises, les grosses colères,… toutes ces petites choses qui peuvent arriver sans prévenir et nous faire manquer d’arriver en retard. Par périodes, ces petits imprévus sont si courants qu’ils font partie du quotidien. C’est donc compliqué chez tout le monde… et de le savoir, c’est déjà rassurant 😉. Souvent, ces choses font aussi partie de la routine et il ne faut pas qu’on se laisse abattre ;-).

Ensuite nous revenons à la maison avec la poulette et là, chaque jour est différent jusqu’à 11h où je commence à préparer le repas, avant d’aller récupérer le grand au bus.

Tout ça pour dire que tous les débuts de matinées se ressemblent. C’est barbant mais c’est comme ça. Ce sont des choses à faire et les enfants aiment avoir une routine de base. Donc au lieu de penser que mes débuts de journées sont pénibles car très répétitifs, j’essaie de les accepter et me dire que cette routine fait au contraire du bien à tout le monde et fait partie de la vie. Pourquoi ne pas l’embellir de temps en temps en chantant (faux, on s’en fout ! Même vachement faux chez nous ahah), en déconnant,… ?!

Anticiper

Souvent, l’humeur de la journée dépend des premières heures du matin. Alors pour ne pas être complètement à la course, prépare certaines chose la veille. Par exemple :
– prends ta douche le soir au lieu du matin
– prépare la table pour le lendemain
– décongèle le pain si besoin
– sort également du congélateur ce qui te sera nécessaire pour le menu de midi. Place-le au réfrigérateur.
– veille à ce que ton sac et tes clés soit prêts
– prépare les goûters pour l’école
– prépare tes vêtements ainsi que ceux des enfants.

Ceci prend peu de temps le soir mais évite d’ajouter un stress supplémentaire le matin.

Une aide pour l’organisation des repas ?

En voiture

Si tu as un bébé, n’hésite pas à prévoir un minimum d’accessoires que tu gardes toujours DANS TA VOITURE au cas où (un body, une couverture, quelques couches, des lingettes (ou un peu d’eau et des serviettes), des mouchoirs, un petit tube de crème solaire, un chapeau, un biberon). Si tu as un pantalon et un pull que tu ne mets pas, garde-le dans la voiture comme vêtements de secours.

Organiser les repas

Comme je suis à la maison, je prépare les repas pour la famille, tous les midis et tous les soirs. L’opération devient vite une source de tensions, ouh lala (entre moi et moi-même donc, ahah !). T’imagines la charge mentale de fou que ça fait ?! Ouais, suis sûre que tu vois bien de quoi je parle.

Plusieurs points me permettent de m’en sortir. Peut-être vous aideront-ils :

  1. Eviter de se retrouver, 30 minutes avant l’heure du repas, à chercher l’inspiration dans les placards ou le frigo.
    Pour cela, je prévois toutes les semaines un moment pour préparer ma liste de repas de la semaine et en parallèle la liste des courses. J’avoue que ça demande quand même un peu de temps mais je m’y retrouve largement dans la semaine.
    J’ai du reste fait les fiches menus que je propose dans le shop parce que je déteste avoir un manque d’organisation à ce niveau (clic clic).
    Je prévois des menus avec des ingrédients frais pour les jours qui suivent les courses (salades, pain, champignons, légumes,…) et pour les jours suivants, je mise sur le surgelé. Attention, je parle de produits non préparés ou transformés : légumes surgelés non cuisinés (par exemple choux-fleurs, brocolis, poivrons, …). Nous misons principalement sur les produits de saison et bio. Souvent je regarde les offres de la semaines dans le magasin près de chez moi pour élaborer la base de mes menus. Par contre, je pense qu’il est important de laisser un peu de place à l’imprévu. Ne pas être trop rigide et prévoir un menu pour chaque midi et chaque soir. Sinon au moindre imprévu, toute notre organisation tombe à l’eau.
    Prévoir les menus à l’avance, c’est gagner du temps lors des courses, ne pas acheter plus que nécessaire, éviter le gaspillage, ne pas s’énerver devant son frigo le ventre criant famine.
  2. Pour les tartines du matin : lorsque je fais les courses j’achète au moins deux pains (qu’on peut aussi faire soi-même) et j’en congèle un que je dégèle soit la veille au soir, soit le matin au micro-ondes. Je toaste le pain un peu sec. Les enfants adorent. Si j’ai des œufs frais : œufs à la coque ! J’ai toujours des flocons d’avoine et des graines de toutes sortes.
  3. Dans la semaine, on fait en général une fois des petites courses afin d’avoir toujours des fruits frais, des légumes et du pain.
  4. En pleine saison, je profite du potager pour congeler un maximum de légumes (poireaux, oignons, choux-fleurs, brocolis, poivrons, carotte, courge,…) – merci mon chéri pour le potager ! – et de fruits (merci mon papounet), surtout pour les tartes.
  5. Lorsque le plat le permet, je le cuisine en grande quantité et congèle une partie pour un prochain repas.
  6. J’ai préparé une grande liste de menus que je connais et un classeur qui les répertorie (lorsque je prépare les menus de la semaine, cette liste m’est d’un précieux secours ! J’y a noté des associations (je sais qu’avec ce menu, il me restera 4 pommes de terre donc je prévois le menu suivant qui a besoin de 4 pommes de terres). Par exemple : poulet au citron et cake au citron avec les citrons restants,… (et vinaigre de nettoyage avec les écorces !)
  7. J’essaie de varier au maximum les menus et de faire apprécier la cuisine à mes enfants. Souvent, je les invite à cuisiner avec moi. Je tiens à ce qu’ils goûtent, en cuisinant, les aliments crus tels que les poivrons, les carottes, le fenouil, etc. Je leur apprends à faire attention à la manipulation de certains aliments comme le poulet, les oeufs crus,…

Voilà quelques idées en vrac. J’espère qu’elles pourront aider des mamans. J’essaie d’appliquer tout ça à la lettre. Je n’y arrive pas toujours. De la même manière que j’essaie de ne pas crier et pourtant il m’arrive de le faire… Je suis loin d’être parfaite et je ne vous dicte pas une liste de tâches à accomplir pour le devenir, bien au contraire. C’est juste que j’ai, comme la plupart des mamans, des périodes difficiles. Des moments de doutes, de remises en questions… Depuis cet été, les crises répétées de la poulette, les nuits écourtées et la surcharge de job ont fait que je me suis sentie à bout à plusieurs reprises… Donc voilà, j’écris cet article pour me recentrer sur mes objectifs de vie et t’aider à t’organiser avant de te retrouver dans une situation où ton quotidien devient trop chargé 😉 N’hésite pas à me dire si tu as des idées à joindre à cet article !

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Gâteau licorne – façon vacherin glacé

Vacherin glacé licorne

Je t’explique chaque étape, avec tous les détails ! Trop certainement ! (comme je vais troooop te saouler !) Mais comme ça tu ne seras pas perdue en cours de confection.

Cette jolie licorne existe sur internet, sous forme de gâteau. Ici je te propose une manière un peu originale, sous forme de vacherin glacé. Parce que c’est facile à préparer et que ça convient toujours pour un anniversaire. Imagine un peu les yeux de ta poulette quand elle le verra ! Je l’ai fait brut mais tu peux aussi le lisser.

Avant de commencer le gâteau, prépare les meringues multicolores ! C’est génial car tu peux les faire très en avance. Une semaine avant, elles se conserveront dans une boîte hermétique. Un mois avant, tu peux les placer au congélateur !

LES MERINGUES ARC-EN-CIEL

Tu trouves une vidéo très bien expliquée en recherchant sur Youtube : meringues en forme de rose – l’Atelier de Roxane.

Je remets les informations ci-dessous par écrit :

Ingrédients et matériel

  • 60 g de blanc d’œufs (ça représentera environ deux oeufs)
  • 120 g de sucre 
  • 3 colorants alimentaires (en poudre ça va aussi) Mettre une mini goutte ! ici : jaune-bleu-rouge.
  • du film alimentaire
  • 3 bols
  • une poche à douille

Battre les blancs d’œufs à faible vitesse et, lorsque le mélange commence à devenir mousseux (blanc), ajouter le sucre petit à petit, en augmentant aussi la vitesse. Ici, avec mon robot, je suis obligée de faire à forte vitesse pour que les oeufs blanchissent.

Quand ça fait un beau bec d’oiseau, répartir la préparation dans 3 bols avec une lécheuse.

Ajouter une goutte de colorant dans chaque bol.

Sur un grand film alimentaire, disposer les 3 couleurs (elles se touchent en formant 3 tubes) et « rouler le papier ».

Placer le tout dans une poche à douille.

Cuisson à 100° pendant 1h20 (fondante au milieu). Sinon, 2 heures.

J’ai utilisé une poche à douille que j’avais sous le coude. Pas terrible.

LE GÂTEAU

Ce qu’il te faut (pour un moule de 18 cm) :

  • env. 8 dl de glace (ici vanille)
  • env. 8 dl de glace (ici chocolat)
  • env. 8 dl de sorbet (ici pêche-abricot)
  • quelques biscuits (Speculoos,…)
  • des meringues (voir la recette ci-avant)
  • 250-300 ml de crème ENTIERE (on oublie la crème allégée !)
  • 20 gr. de sucre glace OU un sachet de Crème-Fix (conseillé pour les débutantes)
  • facultatif : des fruits pour la décoration. Ici j’ai mis aussi des bonbons Lachgummi.

Au niveau matériel :

  • 1 moule à charnière de 18 cm, le plus haut possible.
  • 1 fouet (électrique si possible, pour faire monter la crème)
  • une spatule pour lisser (ou un grand couteau à défaut)
  • 1 congélateur 😉 (tu auras pris le soin d’y faire de la place avant de commencer quoi que ce soit !)
  • une corne de licorne avec les oreilles et les yeux autocollants (j’en proposais dans le shop mais je n’en ai plus)

Tu peux préparer ce vacherin glacé la veille. Il faut par contre toujours avoir ton matériel prêt ainsi que des idées de décoration bien précises afin d’agir au plus vite, à chaque étape, pour éviter que la glace ne fonde !

Ici je mets, sur le dessous, la glace chocolat, au milieu la glace vanille et sur le dessus, le sorbet. Mais tu mets dans l’ordre que tu veux ! Par contre, la glace au chocolat sur le dessous ce n’est pas vraiment idéal car si elle fond un peu lorsque tu décores, tu risques d’avoir de vilaines taches brunâtres. Mais c’est loin d’être un gros problème.

  1. Sortir la glace chocolat du congélateur environ 15 minutes afin qu’elle soit un peu malléable et l’étaler au fond du moule à charnières en gardant une surface plane. Replacer le tout au congélateur quelques minutes. Ne pas trop la laisser dégeler pour éviter la prolifération de bactéries, évidemment.
  2. Sortir la glace vanille du congélateur.
  3. Pendant que la glace vanille se ramollit, écraser les biscuits (ou des meringues, comme tu préfères) en petits morceaux. Tu peux les placer dans un sachet hermétique ou un linge bien propre et passer le rouleau à pâtisserie dessus.
  4. Une fois que la couche de chocolat a bien durci, la sortir du congélateur et la parsemer de ta poudre de biscuit (ou meringues), en tassant bien.
  5. Etaler ensuite la glace vanille. Tasser le tout. La surface doit être plane. Replacer au congélateur, le temps que ça durcisse.
  6. Procéder de la même manière pour le sorbet (pas besoin de remettre des biscuits entre les deux couches).
  7. Placer le tout au congélateur pendant 2 heures (voire toute la nuit).
  8. Pour préparer la Chantilly, fouetter dans un bol bien froid la crème liquide ENTIERE (bien froide aussi). (Placer le bol, la crème et le fouet au réfrigérateur jusqu’à ce qu’ils soient très froids). Pour info, j’ai tenté de préparer la crème par temps de canicule… eh bien ! J’ai dû la jeter et recommencer tard dans la soirée. Donc si tu dois travailler dans ces conditions, place le bol, le fouet et la crème 15-20 minutes au congélateur avant de fouetter. Fouetter la crème et lorsqu’elle a une texture de mousse à raser, y ajouter petit à petit le sucre glace et continuer de fouetter (un peu plus fort) jusqu’à ce que la crème reste carrément agrippée au bol lorsqu’on le retourne. Attention, si tu insistes trop, tu auras du beurre et non de la Chantilly ! Bof, bof… Si tu veux être sûre de ne pas te louper, au lieu de mettre le sucre glace, ajoute du Crème-Fix (tu en trouves partout : Migros, Coop,..). Ce sont de tout petits sachets.
  9. Démouler délicatement le vacherin (en prenant soin de décoller les bords avant d’ouvrir le moule – avec une sorte de spatule étroite, en plastique de préférence pour ne pas abîmer le moule), étaler rapidement la Chantilly. Placer la corne (histoire de lui trouver une place. Tu peux ensuite l’enlever pour la congeler. Fixer les meringues et autres décorations. Replacer le tout au congélateur. Si tu ne veux pas que le gâteau prenne le goût des aliments qui se trouvent dans ton congélateur, une fois que la crème a durci, tu peux le filmer (là on parle pas de vidéo hein) avec précaution. Je ne le fais pas et il n’a jamais eu le goût des autres aliments.Pour la décoration, tu peux ajouter des fruits, des bonbons, ce que tu veux ! Si tu as dû congeler ton vacherin avant de mettre les décorations, tu peux les faire tenir en les badigeonnant d’un peu de crème Chantilly.
  10. Les yeux tiendront bien sur la crème. Tu peux les fixer tout à la fin, avec un soupçon de crème Chantilly.

Voilà ! Bon appétit !

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Pack vacances spécial bout’chou

Hein ??! Cékoi cékoi ?? et cépourki ?

Les vacances approchent enfin ? J’ai sélectionné pour vous 10 articles pratiques pour un séjour près de l’eau (piscine, lac, mer,…) avec votre bambin. Ce pack est destiné aux petits de la naissance à la propreté 😉

Il se décline en deux versions : FILLE ou GARCON. Ouais, j’ai pas cherché midi à 14h sur ce coup…

Le pack est à Fr. 49.- . Il se trouve dans la rubrique “Eco’logique” dans le shop.

Y’aquoidedans ?

Dans ce pack vacances, vous trouverez :

  1. une couche lavable maillot de bain
  2. une couche lavable maillot de bain
  3. un petit sac imperméable
  4. un bracelet d’identité 
  5. un mouchoir en tissu (ou 3 débarbouillettes) (à choix)
  6. un attache-serviette ou doudou (ruban à choix)
  7. une pochette étanche pour lingettes humides
  8. un sac à coquillages et petits cailloux
  9. un paquet de feuilles de savon
  10. un filet à savon ultra moussant
  11. un bon de 20% sur un accessoire en perles (à choix)

Cébienbo mécékoi touça ??!

Pas de panique, je vous explique tout en détail 😉

  1. Couche lavable maillot de bain : cette couche remplace les couches jetables du commerce. Grâce aux boutons-pression, elle s’adapte facilement de la naissance à plus de 3 ans ! Si votre canaille fait pipi (ouais ben c’est quand même prévu pour ça), il suffit de la rincer et la laver avec votre lessive. Si le coquinou teste si la couche résiste au caca, pas de panique : il suffit de jeter les selles et de rincer la couches à l’eau FROIDE avant de la mettre à la machine avec le reste du linge. Elle en ressortira comme neuve. On peut naturellement mettre un maillot de bain dessus. Vous aurez une seule couche jusqu’à la propreté de l’enfant. Plus besoin d’acheter des paquets de couches jetables pour la piscine et de changer de taille chaque 6 mois ;-). Testée et approuvé par notre petite famille !
  2. Sac imperméable : ben là j’ai pas grand chose à dire : c’est un sac pour ranger la couche mouillée. Le petit plus : hors piscine, il convient parfaitement pour ranger les serviettes lavables de maman par exemple. Peut naturellement être lavé en machine.
  3. Bracelet d’identité waterproof : ce sont les bracelets que je propose dans mon shop. Idéal lors des sorties où il y a du monde. Vous pouvez y inscrire votre nom et votre numéro de portable. Le petit plus de ce bracelet : il s’adapte à tous les bras et peut aller dans l’eau. Il est évidemment réutilisable.
  4. Mouchoir en tissu : un mouchoir à glisser au coin du lit de tous les petits. Pratique, mignon et parfois réconfortant pour l’enfant. Se lave normalement, avec le reste du linge. Certains enfants déchiquettent les Mouchoir en tissu : un mouchoir à glisser au coin du lit de tous les petits. Pratique, mignon et parfois réconfortant pour l’enfant. Se lave normalement, avec le reste du linge. Certains enfants déchiquettent les mouchoirs en tissu et se les enfisiquent dans le nez, même à 2,5 ans…. Ben salut les ressortir ! (non non c’est pas du vécu ! hum hum….). Donc du coup c’en est presque une nécessité 😉 ou alors 3 débarbouillettes : pratique pour nettoyer le visage et les mains à chaque repas. Ici les enfants adorent !
  5. Attache-serviette ou doudou : ce sont les attaches que je propose dans le shop. L’objet à toujours avoir dans sa pochette à couches. n’importe quel linge ou serviette de restaurant se transformera alors en bavette ! Ils sont par ailleurs souvent utilisés comme attache-doudou 😉 Vous pouvez choisir le ruban que vous voulez dans le shop (dans la mesure des stocks disponibles). Valeur : Fr. 9.-.
  6. Pochette pour lingettes humides : le haut est équipé d’une fermeture ziplock. Du coup vous pourrez y glisser n’importe quelles lingettes humides (faites maison ou du commerce). Pas besoin de prendre l’entier de votre immense paquet lors d’une petite balade. La capsule permet de bien refermer le sachet pour que les lingettes ne se dessèchent pas. La pochette est munie d’une dragonne pratique qui peut s’accrocher partout. Pratique comme boîte à lingettes humides maison 😉
  7. Sac à coquillage et petit caillou : petit sac à mettre à l’épaule. L’enfant adorera y placer ses trésors découverts dans le sable.
  8. Paquet de feuilles de savon : vous vous demandez ce que c’est ? Ce sont des feuilles biodégradables enduites de savon. Ici, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de me retrouver avec de l’eau mais pas de savon… et des mains toutes cracrabeurk (les gosses en général, pas moi ;-)). Par exemple dans les parcs de jeux ou il y a des WC mais pas de savon, dans les toilettes des aires d’autoroute, dans la forêt (quand minouchon vient me montrer les belles pétoles qu’il a découvertes) …. Du coup, on sort sa petite feuille, on passe les mains sous l’eau et on fait mousser 😉 A glisser dans le porte-monnaie par exemple.
  9. Filet à savon ultra moussant : transforme n’importe quel savon solide en un savon ultra moussant ! Très pratique pour suspendre dans la douche et empêche le savon de glisser des mains. Pratique aussi pour emporter son savon solide en vacances 😉
  10. Bon de 20% sur accessoire en perles : valable sur un accessoire en perles du shop, à choix. Non cumulable avec d’autres promotions en cours.

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En finir avec les taches !

Qui dit bébé dit plein de nouvelles taches dont on ignorait l’existence jusqu’à présent !

Les enfants aiment découvrir le monde, c’est-à-dire : toucher à tout, ramper n’importe où, baver partout, mettre ses doigts sur tout, retapisser la cuisine de pois mange-tout et surtout nous réserver de belles surprises en nous faisant découvrir les cacas explosifs (tu sais, ceux qui, pendant le change, sont capables de traverser la pièce entière sans que tu n’aies le temps cligner des yeux). Ben ces mêmes cacas, pourtant protégés par une couche, sont parfois si explosifs qu’ils s’évadent direction le sommet du dos, voire des genoux…. si si ! Si tu n’as pas encore connu ça, c’est que tu n’as pas d’enfant ! … ou alors que tu as une petite princesse (parce que oui, Messieurs, les filles ne font pas caca… quand même !). Les bébés allaités sont les champions du monde en la matière.

Alors voici ci-après quelques idées pour venir à bout des taches les plus rencontrées avec nos petites canailles.

Une fuite de caca ?

Quand un papa découvre que sa princesse chérie fait caca (alors que c’est une fille !!? beuh c’est quoi c’t’histoire ??!), après avoir repris ses esprits, généralement il crie : “CHERIIIIIIIIIIEEE ! “. Là tu te retrouves soudainement avec ta puce dans les bras, de belles auréoles brunâtres sur son pyjama et un papa qui trouve comme par hasard une activité super urgente (tiens tiens, faudra bien s’occuper de sortir la poubelle qui attend devant la porte depuis 4 jours). Et là tu fais quoi ??! Mettre laver son body et son pyjama ? Le laisser tremper ? Le mettre dans la corbeille à linge ? … Le brûler ?! 😉

Non, il suffit de changer tranquillement la puce (c’est là que tu comprendras pourquoi les bodys qu’on ne peut retirer qu’en passant par la tête ne sont pas terribles au début, ahah! – pourtant je te l’avais dit). Tu prends ensuite les vêtements souillés et tu les passes sous l’eau FROIDE ! Oui, c’est primordial ! Ensuite, tu laves normalement les vêtements avec ta prochaine lessive. Si tu mets du chaud ou directement au lave-linge, la tache va s’incruster définitivement.

Pour les couches lavables, tu retires le papier de protection et le jettes soit à la poubelle, soit aux toilettes (suivant les marques). Ensuite tu procédes de la même manière : rincer la couche à l’eau FROIDE. Et tu laves la couche avec les autres (en faisant au préalable, un rinçage). Je dis bien un rinçage et non un prélavage ! Le rinçage permet de retirer l’urine de l’eau de lavage et évite ainsi que la lessive soit faite dans une eau de pipi ;-). Si la tache est vieille ou vraiment rebelle, utilise du percarbonate de soude et laisse sécher la couche au soleil (c’est un bon détachant) !

Une tache de nourriture ?

Certaines machines sont équipées d’un programme “nourriture bébé”. Quand on a des enfants, c’est un mode qui devient fort utile 😉 A voir l’usure du bouton chez moi, tu comprendras !

Sinon, la plupart des taches de purées de légumes (carottes, betteraves, tomates,…) partent si on les spraye avec du vinaigre blanc avant de les laver (le plus tôt sera le mieux). Attention : ne pas faire tremper dans de l’eau chaude, la tache se fixera ! Si tu n’as pas de vinaigre blanc, tu peux utiliser du savon de Marseille et de l’eau froide.

Pour les taches de tomate, tu peux également imbiber la partie souillée de lait. Si elle est déjà bien sèche, tu peux humidifier la tache avec de l’eau froide et la saupoudrer de bicarbonate de soude. Laisse agir 30 minutes et lave le vêtement normalement.

Sur les vêtements blancs, le percabonate de soude peut faire des miracles.

Une tache de chocolat ?

Si la tache est toute fraiche, essaie de retirer l’excédent de chocolat, sans l’étaler. Applique délicatement un mélange de savon de Marseille et d’eau froide et laisse agir avant de laver.

Si la tache est plus ancienne, deux possibilités :

  • tu peux y verser une goutte de lait froid, frotter délicatement avec les doigts et attendre 15 minutes avant de laver normalement en machine.
  • ou alors utilise le fameux vinaigre blanc !

Le tout en ayant pris le soin de gratouiller délicatement le chocolat avec les ongles au préalable.

Une tache de sang ?

Procède de la même manière que pour les taches de selles : rince à l’eau FROIDE avant de laver. Si tu ne le fais pas, la tache va s’incruster. Tu verras, juste de laver à l’eau froide, abracadabra la tache aura déjà bien disparu.

Tu peux ensuite la sprayer de vinaigre blanc et attendre 30 minutes avant de laver le vêtement.

Une tache de vin ?

Non mais ?! On parle ici des taches de bébé ! On est en Valais, je veux bien, mais c’est hors sujet 😉

Une tache d’herbe ?

Spraye la tache avec du vinaigre blanc et laisse agir 30 minutes. Lave ensuite avec le linge habituel. Comme je l’ai écrit ici, le vinaigre blanc fait des merveilles pour toute la maison. J’adoooore !

En résumé, quelle que soit l’origine de la tache, plus tu t’y prends tôt, plus tu auras des chances de la voir partir. Et comme je l’ai écrit plusieurs fois, notre réflexe est de faire tremper la vilaine tache dans de l’eau tiède ou chaude mais c’est vraiment une mauvaise idée. Préférons l’eau froide !

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Mes débuts de vie de maman avec un bébé aux besoins intenses

Chaque bébé est différent et chaque maman ressent les choses à sa manière. Quoi qu’il en soit, devenir maman est une sacrée étape. Epuisante, surprenante mais tellement enrichissante. Toutefois, je pense que devenir maman d’un bébé aux besoins intenses (BABI), est un réel combat de survie 😉 (surtout quand on ne sait pas ce qu’est un BABI et que les gens autour de nous nous rappellent que tous les bébés pleurent et bougent et que c’est mieux ainsi) ! Je vais t’expliquer ci-après mon histoire. Enfin notre histoire…

Je vais te dévoiler mes débuts de vie de maman, plus particulièrement de ma relation avec mon bébé. Mon premier. Un bébé merveilleux, vraiment incroyable, mais un bébé aux besoins si intenses qu’il mange littéralement mon énergie. Mon bébé d’amour qui a 5 ans et demi maintenant 😉

Je ressens parfois le besoin d’écrire lorsqu’il faut que je sorte certaines choses qui m’empêchent d’avancer sereinement. Pour certains articles, comme celui-ci, j’aurais préféré déballer ce que j’ai sur le coeur de façon anonyme, mais je fais aujourd’hui le choix de le publier ici. Comme pour d’autres articles, peut-être que ce que j’écris aidera quelqu’un qui se retrouve dans la même situation que moi. Une maman en détresse qui ne sait pas encore ce qu’est un BABI et qui a pourtant un super modèle dans les bras, à longueur de journée. Parce que oui, un bébé aux besoins intenses est constamment dans les bras. C’est un bébé qu’on ne peut pas poser. Je pensais que ces pleurs interminables étaient dus à ma grossesse. Que les 9 mois de vomissements violents avaient fait souffrir mon bébé et qu’il devait exprimer son mal-être. Mais j’ai vécu une deuxième grossesse identique à la première au niveau des vomissements et ma puce a été un bébé tout à fait “standard” ou plutôt avec des besoins conformes aux besoins qu’on peut connaître ;-). L’avantage de commencer par le bébé le plus “difficile” est que la tâche nous paraît du coup trooop facile avec un second enfant 😉

Je ne suis pas médecin ni spécialiste des enfants mais je suis une maman. Une maman hypersensible attentive aux émotions de mes enfants. Et je veux retranscrire ici ce que j’ai pu vivre et ressentir avec mon fils. Je donne simplement MON avis et je suis consciente qu’il peut être bien différent de celui des autres mamans.

Comme on a l’habitude de beaucoup parler de nos sentiments à la maison, je vais m’adresser directement à toi mon petit chéri.

Quelque chose aurait déjà dû éveiller des soupçons en moi alors que tu n’étais encore pas né… Déjà dans mon ventre, jamais tu ne t’arrêtais une seconde ! Ce détail me surprenait déjà beaucoup pourtant… étrangement, je n’avais alors pas vu venir la suite ahah ! Dormir, tu n’avais pas encore le mode d’emploi…

DE LA NAISSANCE A 1 AN

Après 3 jours en salle d’accouchement, tu es arrivé. Tu es là. Enfin. Mon regard se plonge dans le tien. Je te serre dans mes bras, contre ma peau. Je te trouve magnifique. Je ne cesse de te regarder. Mon coeur bat à mille à l’heure. Ca y est, tu es enfin arrivé. Je t’ai tant attendu. Moment intense mais trop court car je dois te “rendre” à cause d’un problème de placenta. Après un laps de temps qui me paraît une éternité, je te retrouve enfin. Tu me cherches des yeux. Tu es beau. Tu es là et je t’aime déjà tellement. Jamais je n’oublierai notre rencontre. Ta naissance a changé ma vie. Une chose étrange traverse mon esprit à cet instant. Difficile à expliquer. Je t’attendais comme le petit bébé que j’allais protéger et j’ai vu dans tes yeux que TU étais ma force.

Sans te faire attendre, tu me fais tout de suite découvrir ta magnifique voix. Aigüe, stridente, inépuisable ! Le plus difficile commence à cet instant. Tu pleures sans arrêt. Rien ne parvient à t’apaiser. Mes bras de maman novice ne parviennent pas à te réconforter. Je me sens si impuissante. J’ai envie de te donner tout mon amour, te montrer que je suis là pour toi, que je ferai tout pour toi mais je n’y arrive pas. Tu pleures. Seul pendant les têtées tu fais une trêve. Et les têtées sont très rapides ! Tu me cherches toujours du regard. Après 5 jours d’hôpital sans dormir (+ 3 pour l’accouchement), je suis au bout du rouleau. Une nuit, les sages-femmes ont voulu me sauver en t’embarquant pendant 2 heures (avec le bébé de ma voisine de chambre), pour qu’on puisse dormir. Mais elles sont revenues en me disant que tu étais impossible à calmer et que tu avais probablement besoin de moi.

Nous rentrons enfin à la maison, impatients de te faire découvrir ton chez toi. De t’accueillir dans ton nid. Nous comprenons tout de suite que ça ne sera pas simple. JAMAIS nous n’arrivons à te coucher pour que tu dormes. Pas une fois. Nous devons te bercer jusqu’à ce que tu dormes profondément. Et pas n’importe comment car tu essaies toujours d’échapper à nos bras. Tu te tortilles tout le temps, d’où le surnom d'”asticot”. Nous devons te tenir fermement pour ne pas que tu “t’échappes” de nos bras et te bercer plusieurs heures chaque soir. Une fois que tu dors, nous n’arrivons pas à te poser dans ton lit. Au moment où nous retirons nos bras, tu nous fais entendre ta voix. Nous achetons le ballon de gymnastique pour sauver notre dos. Merci à papa. Papa est un héros. Vraiment. Il sauve toute la famille en te berçant des heures durant. (astuce pour aider à faire dormir : ici). Je pleure seule dans ma chambre, impuissante. Tu dors une heure ou deux et lorsque tu te réveilles, tout le manège recommence…

Nous faisons des kilomètres en voiture car tout le monde nous dit que ça fait dormir les bébés. Mais toi, jamais tu ne dors en voiture. Jamais. (La toute première fois, c’est à 18 mois, tu t’endors 10 minutes. Papa conduit. Nous sommes tellement émerveillés que je filme la scène. Mais tu te réveilles et hurles. Nous nous rendons compte rapidement que tu as 40 de fièvre. Double otite…). Tous les jours, je parcours des kilomètres en poussette, par n’importe quel temps. Parfois tu dors une demi-heure. Sitôt que le mouvement ralentit où cesse, tu pleures. Mes jambes marchent toutes seules, ma tête est dans une bulle. Je suis épuisée. Tu ne te sens pas bien dans l’écharpe de portage car pas assez libre de mouvement. Dans le Manduca, pareil. Tu as besoin de cette proximité avec nous mais tu nous repousses pour pouvoir explorer le monde. C’est difficile à expliquer. Tu fais ta première sieste de 30 minutes dans ton lit à 8 mois !

En résumé, soit tu manges, soit tu pleures. Mais jamais je ne me suis énervée une seule fois. Et c’est vraiment étrange car je ne suis pas du genre patiente. Je craque par contre. Je me cache et je pleure en silence. Si je ne m’énerve jamais, c’est parce que dans tes yeux, je vois ta détresse. Je la ressens depuis toujours. Je vois que tu ne pleures pas pour m’embêter et me pousser à bout mais parce que tu n’es pas bien. A 5 mois, à bout, notre pédiatre me dit qu’à partir de 6 mois tu devrais dormir au moins 6 heures sur 24. Je tiens grâce à ça. Je te souris toujours. Je te montre que je t’aime. Je veux que tu te sentes bien. Je veux que tu voies que moi aussi je suis bien. A 18h10, tous les soirs, papa prend le relai quand il rentre. La nuit aussi. Il est notre héros. Je ne suis là que pour les tétées. Il t’amène à moi et te recouche.

Tu as aussi un eczéma très sévère. Au sang. Nous faisons tout le nécessaire pour ça. Mais on me dit que l’eczéma est émotionnel… Et je me sens coupable de ne pas réussir à t’aider.

Avant 1 an, tu ris très peu et je pense qu’au fond, c’est ce qui me fragilise le plus. Je me remets beaucoup en questions. J’ai peur d’avoir mis au monde un bébé malheureux.

Tu as toujours besoin d’apprendre des choses. De regarder, d’écouter. A six mois, je me souviens être arrivée chez ma maman, t’avoir posé et être partie pleurer chez elle, d’épuisement. Et je lui ai dit : aujourd’hui encore, je ne sais plus quel livre lui lire, quelle histoire lui raconter ni quoi lui apprendre… Je te stimule beaucoup MAIS (et ceci n’est que mon avis de maman), je le sens très fortement au fond de moi que je DOIS le faire car tu en as besoin. Avec tes gestes et tes regards, tu te fais bien comprendre. Tu as continuellement envie d’apprendre et de découvrir. Et j’insiste là-dessus. Je ne veux pas faire de toi un génie. Je veux simplement répondre à ta demande, à ta soif d’apprendre.

Mais je culpabilise énormément. On me dit d’arrêter d’allaiter. Que tu pleures parce que tu as faim. Pourtant tu as un poids tout à fait correct. On me dit également qu’une maman stressée donne son stress au bébé. On me dit qu’un enfant ne doit pas être sur-stimulé,… en gros je me sens nulle car je ne te rends pas heureux et pire, j’ai l’impression que ton mal-être pourrait venir de moi.

Tu es toujours épuisé. Tes yeux sont gonflés par tes pleurs. Mais tu n’arrives pas à trouver le sommeil seul. Je ressens les choses comme ça. Tu as un énorme manque de sommeil mais tu n’arrives pas à le trouver seul. J’essaie très souvent de te faire des massages. Tout est fait dans les règles de l’art pourtant. Mais tu ne tiens pas une seconde. Tu pars. Même nourrisson. Tu arrives à partir. Tu ne supportes pas les massages. J’essaie de te créer beaucoup des moments de calme, je fais tout ce que je peux pour t’aider à trouver le sommeil mais à part de longues promenades en poussettes (où tu finis par t’endormir une demi-heure), je n’y arrive pas. Tu ne supportes pas les transats, relax et autres. Il faut qu’on te prenne dans nos bras, en position debout et qu’on marche, tout en te parlant. Ne jamais s’arrêter de marcher. Tu observes tout. Tu aimes qu’on t’explique tout et tu en redemandes dès qu’on ne parle plus.

Autre particularité, on ne peut pas te mettre assis sur nos genoux. Tu sautes pour t’échapper. Tu n’es jamais resté 5 secondes sur les genoux de personne. Les sorties, les restaurant, les rendez-vous chez le médecin… tout ça c’est fini. Impossible avec toi ahahah ! Les contrôles chez la pédiatre se font avec papa toujours. Il te prend dans ses bras au fond de la pièce pendant que tu pleures pour que je puisse écouter les instructions 😉

Voilà, c’est le côté pas trop joyeux de tes premiers mois de vie. Tu nous apportes pourtant tellement de bonheur. Mais ton mal-être me faisait tant souffrir.

Par contre, dès 8 mois, tu sais nous dire : je t’aime. Tu fais un son très précis, avec un geste précis. Celui que je t’ai toujours fait, tout le temps. Et ça, ça vaut tout l’or du monde. C’est magique. D’autant plus que tu n’es pas avare de “je t’aime”.

DES 1 AN

A un an pile poil, tout à changé ! Tu marches (enfin tu cours) et tu es heureux ! Vraiment, à partir du moment où tu fais tes premiers pas, tu es souriant, rieur, heureux quoi. Tu nous fais des gags à longueur de journée. Tu es toujours hyperactif c’est clair, mais hyperactif HEUREUX !

Ce qui (selon moi toujours) caractérise ce côté vraiment “actif”, c’est que tu gigotes toujours. Quand je dis “toujours”, je pense “toujours”. C’est même pas que tu as beaucoup de périodes dans la journées où tu es très actif, comme la plupart des enfants, mais c’est TOUT le temps ! Tu parles tellement vite que tu me dis parfois que tu ne te comprends pas tellement tu parles vite. Jamais tu ne marches. Tu cours. Jusqu’à presque 5 ans, tu te déplaces uniquement sur la pointes des pieds, malgré tous nos exercices. Tous les jours, plusieurs fois par jour, tu tombes constamment (en marchant, de ta chaise, du canapé, …). Tu veux t’asseoir, tu loupes la chaise. Si tu ne renverses pas ton verre une journée, je suis étonnée, ahah ! Tu te tortilles tout le temps, tu te cognes, tu bouscules les autres sans le vouloir, tu as “mangé” plusieurs fois des baies vitrées de façon spectaculaire. Très souvent, même sur une longue ligne droite, sans encombre, tu tombes tout à coup. Tu te jettes sur le canapé et te secoues dans tous les sens comme un chien mouillé, très souvent. A 3 ans, une fois comme une autre, tu te jettes à terre, sans raison… ce qui nous vaut 4 heures aux urgences pour ta main cassée… Ce sont des choses que tous les enfants font, mais pas de manière aussi répétée. Par contre, dès 5 ans, tu as de plus en plus de moments où tu arrives à te concentrer et à rester calme.

Avant 5 ans, grande difficulté pour t’habiller. Quand on t’aide, on te met une chaussette et au moment de passer à l’autre chaussette, tu nous tends le pied déjà habillé. 3 fois sur 4 😉 . Mettre tes vêtements seul te paraît insurmontable. Parfois, le soir, en enlevant ton pull nous découvrons que tu as encore ton pyjama dessous.

Tu préfères toujours renoncer à la tâche si tu sais qu’elle sera un peu difficile pour toi. Tu as peur de réaliser que tu n’arriveras pas à le faire et d’être déçu de toi.

Manger avec une fourchette te demande des efforts surhumain 😉 Tu manges vite, avec tes mains.

Le plus grand conflit que tu as avec moi, c’est que tu es très brusque et tu casses tout. Surtout les jouets. Si je te donne deux bonhommes, tu ne vas pas les faire communiquer mais tu vas taper un contre l’autre. Et j’ai du mal avec ça car j’ai un caractère très respectueux de tout.

Tu es bruyant. Oh que oui ! Tu parles tout le temps, même tout seul et surtout très fort. Tu parles en chantant, tu “meumeumes”. Bref, si je n’entends rien, c’est que quelque chose ne tourne pas rond.

Jouer seul ? Une punition pour toi.

Tu n’as jamais joué avec une petite voiture. Tu n’y vois aucun intérêt. Les jouets, tu les prends et tu cours avec. Et les grandes voitures, pour t’asseoir dessus, c’est pareil. Tu n’as pas le temps de t’asseoir 😉 La première fois que tu t’es assis dessus tu avais presque 5 ans. Les trottinettes, draisiennes, c’est pareil. Tu n’as jamais voulu essayer. Vers 5 ans et demi tu essaies quand même la trottinette, genre 2 fois 😉 Par contre, paradoxalement, vers 3,5 ans tu te prends de passion pour les perles à repasser et tu les fais avec beaucoup d’application. Pareil pour les Lego. A 4 ans, tu construits entièrement seul des boîtes dès 8 ans. Quand quelque chose te passionne, tu t’investis et arrives à te concentrer.

De 8 mois (quatre pattes) à 4 ans, si on a le malheur de te lâcher une seconde, tu fuis. Tu pars. Loin. Sans te retourner. Ne plus nous voir ? Ça t’est complètement égal ! Dans les magasins, tu sors. Les manifestations tournent au désastre à chaque fois. Tu ne regardes pas derrière pour voir si on te suit. Tu files.

Je t’adore. Tu es mythique. C’est pas très sympa tout ce que je raconte là ;-), mais voilà, c’est ton côté un peu excité et maladroit.

Par contre, dès 1 an, tu dors bien ! Tu t’endors trèèèèès tard mais tu ne pleures pas. Et la journée tu fais la sieste sans souci. Une petite sieste le matin et une sieste l’après-midi. Tu n’es pas non plus un grand dormeur mais tu es super. Tu sais t’endormir seul (très tard mais seul) et tu n’appelles plus la nuit.

Mais tu n’es pas que ça 😉 Oooh que non ! Jamais je ne te définirais uniquement par ton côté hyperactif maladroit. Tu es bien plus que ça. Tu es merveilleux et tu es, parallèlement à tout ce je que j’ai pu expliquer ici, un enfant incroyable, vraiment passionnant ! En quelques mots :

Au premier regard, à l’hôpital, j’ai vu que tu étais intelligent. C’est étrange. Mais je l’ai su. Je ne l’oublierai jamais.

Quelques exemples (je dois avoir une vidéo de chacune de ces étapes). J’ai tout noté.

  • A 8 mois, tu dis très souvent je t’aime, à ta manière. Tu comprends très bien les émotions déjà.
  • 18 mois, tu connais parfaitement les couleurs. Même les couleurs plus compliquées.
  • Avant tes 2 ans, tu connais chaque lettre, dans plusieurs styles d’écritures différents. Tu aimes lire à haute voix les grilles de mots cachés dans les journaux. Tu les reconnais du tac au tac et les prononces.
  • Un peu avant tes 2 ans, je t’achète une boîte avec des lettres aimantées. Je n’ose pas te les laisser de peur que tu les mettes à la bouche. Je te montre les lettres et tu en colles sur le tableau. Le lendemain matin, au réveil, tu réclames la boîte. Et là, tu prends toutes les lettres de ton nom et tu les colles sur le tableau, dans l’ordre. Je suis tombée parterre car ton nom est écrit nulle part dans la maison et on ne te l’a pas montré. Mais tu sais l’épeler depuis longtemps alors tu as juste cherché dans le bac les lettres que tu avais l’habitude d’épeler pour ton nom.
  • Avant 2 ans, tu sais tous les chiffres jusqu’à 13, facilement. Tu les reconnais très vite.
  • A 2 ans et un mois, ton grand-papa montre sur ses doigts : 1, 2, 3, 4 et 5. Tu reconnais très facilement les chiffres. Alors pour corser la chose, il te montre ses deux indexes, un à côté de l’autre… et là tu cries : ONZE !!
  • Un peu avant tes 3 ans, tu sais lire plein de petits mots simples (bio, Coop, Migros, bibi, papa, maman, tata…). Tu écris des mots dans ton assiette, avec du riz et des frites, ahahah ! Genre : titi, tata,…
  • Un peu avant 3 ans je jouais au jeu de l’oie avec toi et une amie m’a fait remarquer que c’était étrange comme tu ne réfléchissais pas une seule seconde pour compter les points sur le dé. Je ne t’avais jamais montré un dé et je n’ai pas remarqué. Mais tu as tout de suite “vu” le nombre de points. Sans devoir le calculer.
  • A 3 ans tout juste, tu inventes des spectacles où tu récites l’alphabet en “i” par exemple : i – bi – ci – di – i – if – ji… Tu essaies également de réciter l’alphabet à l’envers. Tu connais l’alphabet sur le bout des doigts mais tu oublies parfois le “i”.
  • A 3 ans tout juste, tu comptes jusqu’à 29 mais tu oublies parfois le 16. Tu arrives facilement à compter jusqu’à 100 mais on doit te rappeler les 30-40-50,… Tu comptes aisément à l’envers aussi. Tu connais aussi beaucoup de drapeaux.
  • A 3 ans, tu nous appelles souvent entre 22h et 23h pour qu’on t’explique comment fonctionne l’électricité, comment fonctionne une pompe à chaleur, pour qu’on te parle du système solaire. A 4 ans, tu nous appelles pour demander si 4×4 ça fait bien 16. Tu apprends à calculer tout seul. Tes premières additions tu les as trouvé tout seul, en regardant l’horloge du salon.
  • A 3,5 ans, au souper, d’un coup, tu t’écries : « A, E, I, O, U, Y ! Je sais les voyelles ! ». Ta soeur l’a su avant ses 3 ans mais elle t’entendait le répéter 😉
  • A 3,5 ans, tu te passionnes pour les additions.
  • A 4 ans, tu épelles énormément de mots à une vitesse hallucinante.
  • A tout juste 4 ans, on joue à “Qui est-ce ?” et au lieu de me montrer la carte, tu me dis les noms des personnages. Tu les lis tout seul, sans qu’on les dise.
  • Quand tu as commencé l’école, à tout juste 5 ans, tu t’es vite désintéressé de tout ça. Mais je pense que c’est un passage. Après 6 mois d’école, pendant lesquels tu n’as plus rien eu envie d’apprendre, tu as recommencé à lire et tu es capable de lire n’importe quelle phrase.

Bref, j’ai mille exemples comme ça 😉 C’est pas que tu fais des choses de fou, mais c’est que je pense que ton intérêt pour les lettres et les chiffres n’est pas complètement étranger à ce côté surexcité et maladroit. Tu as toutefois beaucoup de mal à te concentrer. Par contre, c’est vrai que je t’explique beaucoup les choses en général mais tu n’apprends que lorsque TU as décidé. Tu apprends généralement tout seul et pose des questions lorsque tu te sens limité. Parfois, tu es pénible tellement tu épelles tout ce que tu entends et ensuite, pendant 6 mois, tu n’as plus du tout envie d’épeler quoi que ce soit. entre 1 an et presque 5 ans, on ne t’a jamais vu “fatigué”. Toujours actif. Tes bras et tes jambes vont dans tous les sens. Tout le temps. Tu peines à contrôler tes mouvements, d’où cette maladresse. 

Parallèlement, tu es également un enfant ultra sociable et toujours de bonne humeur ! Depuis toujours, tu cherches en permanence le contact avec les adultes. Tu aimes avoir beaucoup de monde autour de toi. Tu aimes les fêtes. Tu aimes voir les gens heureux. Tu n’es de loin pas timide ou introverti. Se balader avec toi un un vrai bonheur. La vie en général avec toi est un bonheur. On fait des rencontres merveilleuses grâce à toi. Tu rends les gens autour de toi heureux. Depuis toujours, tu es particulièrement avenant et soucieux du bonheur des autres. Tu défends toujours les autres. Tu es poli et gentil. Tu t’occupes des plus petits de la même manière qu’un adulte le ferait. Au premier coup d’oeil, tu sais si l’enfant est assez petit pour enlever tous les petites objets qu’il pourrait ingérer, tu adaptes la rapidité de ton langage et choisis tes mots pour être compris, tu fais de gros efforts pour ne pas être brusque envers le petit enfant,…

Je pense que ce côté intéressé par les choses (l’écriture, les mathématiques, le cosmos, la vie et la mort, le corps humain, les relations sociales,…) est étroitement lié à ton côté hyperactif.

En bref, avec le temps, je finis par “apprivoiser” ce côté hyperactif, même si j’ai encore beaucoup de mal. J’espère qu’on pourra t’aider car comme tu le dis souvent, tu aimerais pouvoir gérer cette hyperactivité pour te sentir mieux. Par contre, pour tout le reste, j’espère que tu resteras toujours comme tu es ! Tu es un véritable rayon de soleil ! Tu illumines nos vies. Je t’aime tellement.

Maman

Quoi qu’il en soit, je me plains parce que c’est pour moi difficile à gérer, surtout épuisant et je me sens souvent complètement démunie mais je me rends bien compte à quel point j’ai de la chance d’avoir deux enfants en excellente santé ! Une chance inestimable.

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Aromato Sphère (des soins naturels pour rendre notre quotidien plus doux)

Un p’tit mot aujourd’hui pour te parler d’une super nana, Isaline Bessard.

Actuellement en formation chez ERA (École Romande d’Aromathérapie), Isaline, jeune maman, vous propose une large gamme de mélanges “nature” pour vous prendre soin de vous et chouchouter vos proches.

Passionnée par la nature et par ce qu’elle nous offre, elle s’est intéressée aux huiles essentielles. Elles font désormais parties intégrantes de sa vie.

Roll-on “Anti hématomes”
Roll-on “Détente-Angoisse”
Roll-on “Piqûres d’insectes”
Roll-on “anti-boutons”
Roll-on “bulle de douceur”
Roll-on “immunité”
Roll-on “tête légère”

Spray “anti-bzzzz”
Spray ” anti-tiques – anti-poux”
Spray “blessures”
Spray ” anti-monstres”

Huile de massage “détente”
Huile de massage “sportif”
Huile “jambes légères”
Huile “Après épilation”

Baume “respiratoire”
Baume “Dans les bras de Morphée”

🔶🔷🔸Cette liste et non-exhaustive et une multitude d’autres mélanges sont possibles.🔸🔷🔶

Difficultés à digérer?
Troubles du sommeil?
Agitation-angoisses?
Douleurs dues a l’arthrose?
Douleurs dues au sport? …

N’hésitez pas à la contacter 💕

Vous trouverez ses fioles magiques chez Isaline Bessard, à Sembrancher

www.aromatosphere.ch

Quelques pochettes zippées qui sont chez elles :

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Non, le froid ne donne pas de rhume !

Voilà quelques jours que le froid est de retour et partout autour de nous on entend “habille-toi plus, tu vas attraper un rhume!” ou alors “faut pas qu’il s’étonne s’il a la grippe, il est sorti sans sa veste“. Mais le froid est-il vraiment responsable de nos bobos de l’hiver ?!

Non, le froid ne donne pas de rhume, ni staphylocoque et encore moins la grippe ! Il est temps de tordre le cou à ces croyances ancestrales. Un refroidissement n’est pas synonyme de maladie contractée à cause du froid ! Son nom est dû au fait que nous frissonnons lors des montées de fièvre. Nous tombons malades si nous entrons en contact avec quelqu’un de malade ou un objet contaminé par quelqu’un de malade.

Tout ça c’est bien beau, mais alors pourquoi tombe-t-on sensiblement plus malade en hiver ?

C’est tout simplement car nous sortons moins ! Nous restons plus au chaud, dans des endroits confinés et souvent avec des personnes qui sont malades (chez des amis, magasins, lieux publics, salles de jeux, école, crèche,…), et aérons moins. Les “maladies” hivernales (souvent des virus) se contractent lors d’embrassades, de poignées de mains, par le biais d’objets contaminés (poignées de portes, de caddies, jeux chez le pédiatre, pharmacie,…). Le fait de porter des mains contaminées à la bouche, au nez, près des yeux favorise largement la contamination. L’air peut être souillé aussi par nos projections si nous toussons ou éternuons,…. et nous prenons plus le risque d’être contaminés si nous n’aérons pas. Avec les enfants nous sommes encore plus exposés car petits, ils mettent tout à la bouche et plus grands, ils sont au contact régulier d’enfants malades (crèche, école,…).

C’est également parce que les virus sont plus résistants lors de faibles températures. Du reste, en laboratoire, ils sont conservés au frais.

Donc ce n’est pas parce que le temps oscille entre 20° et 10° que nous attraperons pour autant des virus ;-).

Par contre, il est vrai que si nous respirons de l’air très froid, les muqueuses de nos voies respiratoires peuvent s’assécher et de ce fait amoindrir leur capacité à nous protéger. Du coup, au contact d’un virus, nous serions plus vulnérables.

Comment peut-on éviter de tomber malade ?

On se lave soigneusement les mains dès qu’on est allé dans un lieu public (celles des enfants aussi, bien entendu). Il existe également toutes sortes de désinfectants pour les mains, pratiques en déplacement (certains sont également naturels). Lors des rendez-vous chez le pédiatre, votre enfant joue avec les mêmes jeux que les enfants malades… n’hésitez pas à lui laver soigneusement les mains avant qu’il ne les mette à la bouche, près des yeux ou du nez.

Pensez à tousser dans un mouchoir ou le pli du coude pour ne pas contaminer toute la famille. Lavez-vous les mains si vous éternuez ou vous mouchez.

Sérum physiologique pour tous 😉 !

Selon l’article paru dans Le Temps (voir la source au fond de cet article) : “La principale voie de contamination, ce sont les yeux et les narines que l’on touche avec nos mains non lavées. Si vous arrivez à vous défaire de cette habitude, les risques deviennent négligeables. Contrairement à une idée reçue, on trouve très peu de virus dans l’air, même dans les gouttelettes aéroportées par la toux et les éternuements. Le baiser est faiblement contagieux: bonne nouvelle, non?”

Et si c’est trop tard ?

Pour commencer par la base, lorsqu’on est malade, on évite le plus possible de sortir dans des lieux publics afin de ne pas contaminer d’autres personnes. On reste chez soi, on aère et, si on est “assez bien”, on sort prendre l’air (balade). On ne rend surtout pas visite aux personnes âgées ou nourrissons !

Pour les enfants et les bébés, on écoute bien sûr l’avis du pédiatre, mais lorsqu’il y a de fortes montées de fièvre, il ne faut une fois de plus pas se fier à ces croyances absurdes : on ne couvre pas bébé ! Surtout pas. Si la fièvre ne descend pas, il vaut mille fois mieux sortir un peu bébé même par temps froid plutôt que de l’emmitoufler sous 3 couvertures ! Cette dernière solution ne fera que monter la fièvre. Plus on se couvre, moins le corps aura la capacité de se refroidir. Même si nous éprouvons une très désagréable sensation de “froid”, on ne se couvre pas lorsqu’on a de la fièvre ! Pour bébé, il faudrait que le haut de son corps, ainsi que sa tête, soient le moins habillés possible pour que la fièvre puisse retomber.

Ne donnez pas de miel à un enfant de moins d’un an. Afin de préserver ses précieuses enzymes, ne chauffez pas le miel au micro-ondes et ne le mettez pas non plus dans un lait ou un thé à plus de 40°.

En résumé :

L’article paru dans Le Temps me plaît bien. Il relate entre autres une étude intéressante réalisée au Japon : “Dans ce pays, la rentrée des classes a lieu au printemps. Trois semaines après, invariablement, soit vers la fin avril, il y a un pic épidémique de rhumes. Pourtant, le temps se réchauffe… Mais il existe un deuxième facteur, directement lié au froid: plus il fait froid, plus les humains vivent confinés pour s’en protéger… Et plus la probabilité de transmission s’accroît.”

Je ne dis pas non plus d’aller courir tout nu par moins 25 degrés, on est d’accord ? 😉  Vous risqueriez l’hypothermie à ce moment. Mais s’il pleut (et que vous avez une santé normale (donc pas de maladie respiratoire ou cardiaque), prenez vos bottes, vos k-way, vos parapluies et sortez en famille, sautez dans les gouilles, riez, profitez ! Vous n’attraperez pas de rhume pour autant !

Quelques sources :

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Retirer une écharde à un enfant, sans douleur : l’astuce imparable !

La méthode sans douleur et sans cri (de mon mari) ! C’est pas mon mari qui crie, c’est bien le gosse. C’est juste la méthode qui est de mon mari. Pas qu’il y ait ambiguïté 😂😅

Aujourd’hui, tu vas sans doute penser que j’ai pété un câble (car j’avoue que la méthode est un peu particulière mais elle est de mon mari si t’avais pas compris, pas de moi 😂) … mais ne juge pas si vite, si t’es dans la même mer… misère que nous, je vais peut-être sauver ton demain à toi !

Si tu es tombé(e) sur cet article, c’est que toi aussi tu es certainement confronté(e) aux hurlements de ta progéniture dès que tu t’approches d’elle avec une aiguille pour retirer cette saleté d’écharde. Rien à faire, je devine que tu as tout essayé et tu finis sur le Net à la recherche de LA solution miracle, avant que tes voisins n’appellent la police pour maltraitance. Parce que oui, la peur peut faire pousser des cris dont on ne soupçonnait point l’existence. Un bon niveau 10 sur l’échelle de la Stridenticité ! Et c’est dire si nous les Mum’s (et les pap’s aussi !) on en a entendu des cris d’enfants ! Enfin je sais pas chez toi comment c’est mais…. oui bon c’est un autre débat. Revenons à nos échardes…

Si tu fais mine d’ignorer l’existence de la vilaine (je parle toujours de l’écharde), il y a de forts risques que la douleur s’accentue, voire que ça s’infecte. Alors voici notre truc (testé et retesté moulte fois avant de décrocher le privilège de figurer dans ma rubrique trucs et astuces 😁. On ne fait pas les choses à moitié ici 😝). Tu connais sans doute mon attrait pour les produits naturels et tout et tout ?! Donc tu t’attends à ce que je te parle “bicarbonate de soude” et tout le tsoin-tsouin ? Ben non ! Perdu ! Pas pour cette fois. Allez, je mets fin à ce suspens insoutenable :

  1. Reste calme et rassure ton enfant. Mais surtout reste calme. Hein t’es en nage ?! Il t’en a donné des sueurs, non ?
  2. Dis-lui bien que ça ne fait pas (trop) mal mais qu’une pince à épiler ne suffira pas cette fois à retirer l’écharde. Assure ton enfant qu’il peut être tranquille et que demain on cherchera trouvera une solution.
  3. Attends le soir et mets ton enfant au lit comme d’habitude. Mais avant, n’oublie pas de repérer exactement à quel endroit se situe l’écharde ! Si tu te loupes sur ce point, tu risques de compromettre l’Opération.
  4. C’est là que les choses sérieuses commencent ! Nous l’appelons chez nous “l’Opération Commando” 😉
  5. Attends que ton enfant soit bien endormi. Attention ! N’attends pas trop, ça pourrait également compromettre l’opération. Nous l’avons fait plusieurs fois vers 22h – 22h30 et c’était top. A 1h du matin, c’était trop tard. Le sommeil n’était plus assez profond. Il ne s’est pas réveillé mais nous avons eu peur, ahah ! Il gigotait dans tous les sens. Parce que oui, on a l’air un peu con si le gosse se réveille et qu’il découvre les deux vieux qui le triturent avec une aiguille, pendant son sommeil. Le pauvre risquerait d’éprouver quelques difficultés à se rendormir après ça, ahahah ! Et surtout, on perdrait toute crédibilité sur bien des points…
  6. Lave-toi bien les mains.
  7. Munis-toi d’une aiguille désinfectée (si tu n’as rien pour désinfecter, tu la fais bouillir quelques minutes), d’une lampe de poche, d’un spray ou une crème désinfectante, d’un chiffon.
  8. Et là, (je tiens vraiment à souligner que nos enfants sont loin d’être de gros dormeurs, promis), tu entres en douce dans sa chambre, tu déplaces gentiment ton gosse pour être à l’aise pour “travailler”, tu éclaires la zone avec ta lampe (à deux c’est plus simple) et tu fais sortir l’objet du drame avec ton aiguille. Essaie de comprendre par où elle est entrée et fais-lui faire le chemin inverse. Tu gratouilles un peu…. ouais enfin ça je pense que tu vois un peu comment faire.
  9. Arrivé à ce stade des opérations, il est temps de sortir ton chiffon pour éponger les sueurs de ton front.
  10. Un peu de désinfectant quand c’est fini. Et hop, l’affaire est dans le sac !
  11. Et le lendemain au réveil tu hérites d’un gosse soulagé comme pas possible ! Tout pour bien commencer ta journée 😉

Quand mon mari m’a présenté son idée la première fois, je lui ai ri au nez. Après toutes ces galères pour faire dormir nos gosses, jamais je n’ai osé faire le moindre bruit ne serait-ce que devant leur porte. On n’osait déjà pas séparer nos deux yogourts mocca car le “clac” les réveillait.  Alors de là à rentrer dans leur chambre, leur prendre la main, la déplacer, la gratouiller,… ben si si ! Jamais Ò jamais je n’aurai eu cette idée toute seule 😂

Ce week-end, le boy a ramené 3 échardes de chez les voisins…. c’est ce week-end même que nous avons dû abdiquer lors de l’Opération Commando d’01h30… Au réveil, il a regardé ses mains et on a vu sur son visage une grosse déception. Cette nuit, nous avons réitéré l’opération, qui fut un succès, comme les autres fois. Il était HEU-REUX ce matin au réveil. Avec l’expérience, même s’il sait qu’on vient lui enlever les échardes avec l’aiguille qui lui procure tant d’angoisses (même pas besoin d’en parler la veille au soir), il s’endort sans aucun souci (du moins pas plus que d’habitude😅). Il est même soulagé qu’on le fasse ainsi.

Par contre, si l’écharde est profonde à un point que rien ne fonctionne (encore plus si elle est située sur une articulation), si ça devient rouge, gonflé ou si l’enfant fait de la fièvre, il vaut mieux consulter rapidement !

Allez, je m’en vais chercher du bois 😈 😂 !

SI CETTE METHODE NE TE PARLE PAS, TU PEUX ESSAYER CECI : 

Commence toujours par désinfecter la zone. Imbibe une compresse avec de l’huile (olive, amande douce,…). Place-la sur l’écharde et maintiens le tout avec un pansement. Laisse agir un moment et, lorsque la peau est un peu ramollie, pince légèrement la peau afin de faire sortir l’écharde sans douleur.

Option supplémentaire : tu trouveras à la pharmacie, une crème qui aidera à retirer l’écharde : Ichtolan 20 %. Sa composition fait un peu peur mais elle reste plutôt efficace. Veille toutefois à contrôler que l’écharde ne s’infecte pas (zone rouge, pu, fièvre,…) : dans ce cas, il vaut mieux aller contrôler chez son médecin.

 

Removing a splinter from a child’s toe.

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La douleur chronique – douleur entre les omoplates

Comme tu le sais, j’évite les articles sur des sujets pas drôles… Mais aujourd’hui, je suis d’humeur à parler d’un point (pour ne pas dire un poids) de ma vie qui a été vraiment lourd. Comme d’habitude, je n’ai aucune envie d’étaler ma vie privée sur internet, mais si je suis en train d’écrire ces lignes, c’est que je m’en suis sortie et que je pense que mon histoire pourrait éventuellement aider d’autres personnes. Vous serez certainement très peu nombreuses à vous sentir concernées, mais si je peux aider ne serait-ce qu’une personne (même sans que je le sache), j’aurais réussi ! On me laisse très peu de commentaires sur le site mais je reçois beaucoup de mails et je sais que je peux peut-être redonner espoir à quelqu’un.

J’ai eu une douleur interscapulaire (entre l’omoplate gauche et la colonne vertébrale). Une douleur sourde, sournoise, impossible à calmer… de 12 ans à 26 ans…. 

Ce n’était rien de grave, bien sûr. Mille fois on m’a dit : ce n’est rien, tu n’as pas de cancer. Tous les jeunes ont mal au dos… Alors oui, ce n’est heureusement pas le même combat. Ca n’a rien à voir. J’ai beaucoup de chance. J’ai aussi un peu honte de parler d’un mal qui n’est en définitive pas grave… Mais cette saleté de douleur m’a fait souffrir au point d’avoir des idées suicidaires tous les jours, de passer des années noires, … Elle m’a carrément pourri la vie et je pense que c’est suffisant pour qu’on s’y intéresse. Suffisant pour que j’en parle.

 

Symptômes

Vers mes 12 ans, des fourmillements intenses sont venus perturber mes journées. Ils partaient de la fesse droite et remontaient jusqu’à la base de la nuque. Ce n’était pas douloureux mais très désagréable et de plus en plus rapproché. Gentiment, les fourmillements se sont espacés à droite (moins constants) et une douleur est venue s’installer entre l’omoplate gauche et la colonne. Elle se présentait sous forme d’un point que je pouvais plus ou moins toucher du doigt. Sur une échelle de 1 à 10, je la situais à 4. Elle n’était pas intense mais très désagréable et vraiment difficile à supporter car très rares étaient les jours où j’allais mieux. J’avais également mal dans la nuque et le bras, constamment. La douleur prenait naissance aux dernières cervicales et descendait le long du bras gauche (sur la face externe). Je la sentais plus fortement à la nuque, à l’avant-bras et au poignet. Elle remontait parfois derrière la tête et sur la partie gauche du visage, près de l’œil. Elle se présentait sous forme de grosse tension. Parfois, à la nuque, après un effort, je ressentais une brûlure très vive.

Ces douleurs n’étaient pas invalidantes mais je n’arrivais plus à vivre avec elles du fait de leur constance.

Tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes, j’avais mal.

Toutes les activités qui demandent de la concentration m’étaient insupportables. Tous les matins, je me levais avec l’impression que la journée serait mon combat. Rien ne pouvait calmer ce mal sournois. Les bains chauds, l’activité physique, le repos, les massages, … rien n’y faisait. J’appréhendais les nuits car impossible de trouver une position confortable. Impossible de trouver le sommeil, tout simplement. Au lever, suivant le niveau de la douleur, j’arrivais à deviner le niveau de difficulté de ma journée. J’ai fait ma maturité commerciale avec ces douleurs et ça a été un vrai combat. Je voulais continuer mes études après cela mais je n’ai pas pu. Trop mal. Trop dur. Et impossible d’en parler autour de moi car on ne voit rien, on te prend vite pour une folle.

Je n’aime pas prendre des médicaments, mais j’ai essayé tout de même pas mal de choses tant j’étais embêtée dans mon quotidien.

Traitements

  • J’ai fait de la physiothérapie. Aucun changement.
  • J’ai tenté l’ostéopathie à plusieurs reprises. Aucun changement.
  • Plus tard, j’ai tenté une nouvelle fois de la physiothérapie dans un centre thermal. Les douleurs s’amplifiaient après chaque séance.
  • Traitement chez un médecin spécialiste des douleurs dorsales et sportives : injections (xylocaïne sauf erreur) à l’épaule à plusieurs reprises. La douleur dans le bras, la nuque et la main s’atténuait fortement pendant 2-3 jours maximum. Cependant, la douleur entre l’omoplate et la colonne n’a jamais cessé.
  • Au centre de la douleur (je me suis décidée à y aller au décès de mon frère. Au point où j’en étais….) : anti-dépresseurs (Fluoxétine) pendant plusieurs mois – aucun changement (des rires à la place des pleurs). On me disait de manière indirecte que les douleurs étaient peut-être psychologiques.
  • Infiltrations (vertèbres cervicales) au centre de la douleur. La douleur (bras, nuque, main,…) a disparu pendant un certain temps (je ne sais plus exactement). Par contre, le point entre l’omoplate et la colonne n’a pas cessé.
  • Novembre 2007 : anesthésie du « nerf supra scapulaire à l’échancrure coracoïdienne ? (qqch du style)». Aucun de changement.

Bref, désespoir total. Un mari qui m’a aidée comme peu de maris le feraient. Massage tous les soirs avant de dormir. Aide au quotidien pour me remonter le moral, pour faire les tâches qui m’étaient insupportables…

Les radios montraient une scoliose, cyphose, lordose, du Scheuerman,… En gros mon dos est vraiment pas en forme mais rien n’expliquait vraiment cette douleur précise.

 

Conflit antérieur de la hanche

Après plusieurs années de galère totale, j’ai commencé à avoir de très vives douleurs à la hanche (fesse droite, en position assise surtout). Ce chapitre n’a peut-être aucun lien avec les maux de dos mais j’en parle quand même, on ne sait jamais.

Pendant longtemps, comme personne ne prenait au sérieux mes douleurs dorsales, j’ai gardé cette douleur horrible secrète. J’étais anéantie. Démoralisée. Arrivée ensuite à un stade où la position assise m’était devenue carrément insupportable (niveau 10 sur 10. Même 12), j’en ai parlé au médecin spécialiste qui me suivait pour le dos. Il a réagi immédiatement et m’a fait une radio des hanches, laquelle a révélé une anomalie : conflit antérieur de la hanche, aux deux hanches. J’ai dû passer un IRM rapidement.

Les événements se sont enchaînés et j’ai été opérée, en juillet 2007, à la clinique de Riaz, dans le Canton de Fribourg. Etant donné que le cartilage et le labrum étaient dans un trop mauvais état, tout n’a pas pu être réparé. A part cela, l’opération s’est bien déroulée.

Malheureusement, les douleurs n’ont pas diminué du tout, pendant très longtemps. Au bout de 4 ans, elles se sont atténuées. Les douleurs post-opératoires étaient différentes de ma douleur de base… du coup c’était la panique.

Symptômes

Douleur très vive dans la fesse droite en position assise (particulièrement la conduite). Elle est plutôt située dans le milieu et le haut de la fesse, plutôt sur l’extérieur. La douleur descend dans la cuisse, à l’arrière. Sur une échelle de 1 à 10, elle atteignait très souvent 10. Rester assis devenait très difficile. J’étais sous Tramal tout le temps. Avant l’opération déjà. Je ne pouvais plus me séparer du Tramal (de loin pas une dépendance) mais la douleur était si vive que je ne tenais pas le coup si je n’en prenais pas. Ce qui est étonnant, c’est que le Tramal (qui agit comme la morphine), calmait très nettement les douleurs de hanches mais ne changeait absolument rien aux douleurs dorsales.

Debout, la douleur est moins importante. Elle descend le long de la jambe (à l’arrière) jusque sous le talon.

La hanche gauche m’a fait beaucoup souffrir aussi. Mais d’une manière différente : pas de douleur dans la jambe.

Bref, ça fait maintenant 9 ans que j’ai été opérée (j’avais 21 ans) et j’avoue que ça va beaucoup mieux. Je vis normalement, sans médicament aucun. Les jours comme aujourd’hui sont plus pénibles car j’ai mal à la hanche droite. Le froid qui arrive n’aide pas. J’ai remarqué ces dernières années que les hivers sont difficiles mais les étés sont un bonheur. Ca va tellement mieux !

 

Traitements

Plusieurs analgésiques, anti-inflammatoires tels que :

  • Dafalgan (pas d’amélioration)
  • Irfen 400 (amélioration légère)
  • Arthrotec et Condrosulf (pas de grande amélioration)
  • Tramal  / Tramadol – nette amélioration mais pas évident de supporter les effets secondaires.
  • Voltaren (amélioration légère, mais de courte durée) – effets secondaires vraiment bof. Vite abandonné.
  • Sulfate de glucosamine
  • Toutes sortes de produits naturels (griffes du diable, encens, spagirie,…)
  • Tous les Perskindol (jaune, rouge, bleu, vert,… ) sous toutes les formes…. (pour le dos et la hanche)
  • De la glace, du chaud,…

Voilà… des frais énormes… pour trop peu d’amélioration. Je me suis ruinée à essayer tout ce qui était susceptible de m’aider. J’ai essayé aussi une vingtaine de séances (sur plusieurs années) d’ostéopathie. Mais je n’ai pas constaté de résultat positif et mon assurance ne remboursait pas ce genre de médecine.

 

Enfin voilà… Tout ça pour dire que miracle, aujourd’hui mes douleurs dorsales ne sont qu’un mauvais souvenir. Il m’arrive un ou deux jours par mois d’en souffrir mais ce n’est rien car je sais que ça passe. Du côté des hanches, c’est un peu plus compliqué mais les douleurs ne m’empêchent pas de vivre 😉

Et si j’écris tout ce bla-bla, c’est aussi pour expliquer quelque chose d’un peu fou. Je déteste chercher sur internet ce qui pourrait causer tel ou tel mal. Mais lorsque j’étais en plein galère, j’ai beaucoup lu au sujet des douleurs dorsales. J’ai lu des centaines d’articles. Mon mari, qui m’aidait tellement, a même acheté plusieurs livres de médecine, pour comprendre. Et dans un de ces livres, j’ai lu LE document que je devais lire. Il s’agissait d’une analyse de Robert Maigne qui traitait de la douleur interscapulaire. Quand j’ai lu ça, pour la première fois (malgré les centaines d’articles que j’ai pu lire), j’ai reconnu MON problème. J’ai pleuré du début à la fin. Comme si un mec que je ne connaissais pas, parlait de moi. De mon fardeau. Et ce que j’ai retenu de ce texte est l’idée suivante : “c’est une douleur sournoise dont on ne connait pas exactement la provenance, elle touche en particulier les femmes et disparait spontanément, sans raison connue, à l’âge de 25 ans”. C’était cette idée, d’après mes souvenirs. Ce qui est drôle, c’est qu’il appelait ça le syndrome de la couturière ! Ahaha ! Je ne cousais pas encore à l’époque.

J’ai attendu avec une énorme impatience mes 25 ans. Car au fond de moi j’étais quasi sûre que j’avais ce mal qu’il décrivait. A 25 ans et quelques mois, autant vous dire que j’étais au fond du bac, au bout de ma vie. Rien n’avait changé. J’étais avec mon mari depuis un bon moment déjà et je n’arrivais pas à envisager avoir des enfants tellement je souffrais. J’arrivais à peine à atteindre la fin de mes journées, il m’était donc impossible d’envisager de m’occuper d’un bébé. Le temps a passé. A 26 ans, j’ai eu un jour sans douleur. C’était absolument nouveau. Puis deux jours. Puis rechute. Puis une semaine, puis rechute,… Chaque fois qu’elle revenait, mon moral prenait un sacré coup. Et finalement, la douleur s’en est allée comme elle est venue. Sans prévenir. Pendant des années je n’osais même pas en parler car j’étais sûre qu’elle allait me retomber sur le coin de la gueule. Mais voilà, ça fait maintenant 7 ans qu’elle n’a plus frappé à ma porte. Elle sait qu’elle n’est pas la bienvenue 😉

Je me sens bien, libérée. Je précise qu’elle est partie seule. J’espère de tout mon coeur que toi qui lis cet article et qui souffres du même mal de dos, tu te réveilleras un matin avec cette impression de légèreté. De bonheur. Cette impression que maintenant tu peux commencer ta vie.

Courage à toi.

 

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Quelques idées pour occuper des petits

Si tu es une maman, crois-moi, tu vas comprendre le sens de cet article 😉

Si plus précisément tu es une maman qui n’a jamais le temps :

  • d’aller faire pipi,
  • de boire un café entier et chaud,
  • de plier une lessive en une seule fois sans 12 interruptions style “mamaaaan ! il m’a tapé !!” ou “mamaaaaan ! j’ai mangé une mouche, j’ai voulu la recracher mais je la trouve plus, c’est graaave ?” ou “mamaaaaan ! t’es fâchée combien si elle a colorié le mur de la cuisine au feutre noir pendant que tu étais à la buanderie ?” ou “mamaaaaa ! il est debout sur la table de la cuisine !” …,
  • de manger un repas entier en une seule fois et plus ou moins chaud jusqu’à la fin,
  • de vider le lave-vaisselle en une seule fois sans 12 interruptions,
  • … oui je m’arrête là car la liste peut être très longue…

…. tu vas encore mieux saisir le sens de ma proposition 😉

Bref, j’ai confiance en toi, tu as certainement compris le principe. Tu es débordée, tu cours après le temps et paradoxalement tu as des gosses qui s’ennuient ! Ca fait tellement longtemps que tu ne t’es pas “ennuyée” que tu as du mal à comprendre comment c’est possible…. Eh bien oui, c’est classique chez eux et tu n’as d’autres choix que de dégainer toutes tes bonnes idées sinon ta tête va vite enfler 😉

On l’a entendu mille fois : laisser l’enfant s’ennuyer permet de l’aider à développer sa créativité ainsi que de nouvelles compétences. Mais nous, les mamans, on n’est pas dupes. On sait que souvent on n’a pas d’autres choix que de les mettre sur une piste ! Bon, en général, dès 4 ans environ, si l’idée vient de nous, elle ne sera pas intéressante, c’est sûr. Ahah ! L’enfant a tranché, notre jeu est “nul pourri”… Mais il continue de marcher sur nos pas en chouinant un inaudible mais répétitif : “pfffff….. m’maaaan, ché pas quoi faiiiire…, tu joues avec moaaa ?! J’m’ennuuuuiie !“. Alors là je te dis, mieux vaut avoir plusieurs idées sous le coude !

Parfois, sous l’effet de la fatigue, on a du mal à trouver spontanément le moyen les occuper (notamment s’il y a déjà eu 3 propositions et qu’elles ont toutes été catégoriquement refusées). Surtout qu’il faut être super créative car après quelques minutes, le petit se lasse et veut passer à autre chose.

Voici donc ci-après quelques pistes qui sauveront peut-être ta journée 😉 Elles n’ont rien d’extraordinaire, mais elles ont le mérite d’être là, sous la main si ta tête ne suit plus 😉 Si les enfants sont grands, fais une liste avec TES idées et imprime-la (surtout pour les vacances). A eux d’aller piocher ce qui leur plaisent.

Avec les parents

  1. Jouer à “cache peluche” dans la maison. Si l’enfant est plus grand, cacher complètement la peluche et le guider avec “gauche-droite” ou “chaud-froid”.
  2. Placer, dans une chaussette, de petits objets du quotidien. L’enfant doit découvrir ce qui s’y cache en y glissant sa petite main.
  3. Donner une éponge magique et lancer une opération nettoyage des traces sur les murs (prévoir de faire avant un grand passage d’aspi).
  4. Lui offrir des perles à repasser avec une plaque transparente et imprimer des modèles qui lui plaisent en cherchant sur le net : « hama beads pattern ».
  5. Coloriage, feutres, peinture à l’eau, peinture à doigts,…
  6. Pâte à modeler.
  7. Petites expériences (genre bicarbonate – vinaigre – colorant). Verser deux cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans un grand verre. Dans un autre gobelet, verser du vinaigre blanc et quelques gouttes de colorant alimentaire. Placer le grand verre dans un plat (car le verre va déborder) et demander à l’enfant de verser le gobelet “vinaigre-colorant” dans le verre. Filmer l’expérience et la réaction de l’enfant au ralenti 😉
  8. Préparer des perles à repasser pour faire des colliers. Les mettre au four (voir mon article à ce sujet).
  9. Un sac à dos et hop, en forêt pour les 16h.
  10. Aller marcher, au parc de jeu, dans la forêt, voir les canards, dans un centre de jeu près de chez vous (genre Monstrofun à Martigny ou Fun4Kids à Vétroz).
  11. Gonfler un ballon de baudruche… Le premier qui le laisse tomber a perdu !
  12. Pour entrainer sa motricité fine, demander à l’enfant de placer des billes sur les « bosses » des Duplo (sous surveillance !).
  13. Faire des bulles de savon. Ils adorent.
  14. Préparer un gâteau (genre le gâteau au yogourt, idéal pour les petits – voir mes notes dans l’article sur le gravity cake des 5 ans de Minouchon).
  15. Faire des biscuits (mais là, avec les touts-petits, on rêve toutes de faire de super biscuits avec eux… et la réalité est très éloignée de notre film intérieur en général ahahah ! C’est pourquoi on opte pour une recette simple et rapide. Pas besoin de faire la pâte ET les formes en une fois…). On fait des rouleaux de pâte et on les coupe simplement en rondelles (comme du saucisson). Si on est motivée, on en prépare bcp et on congèle les rouleaux. De cette manière, on a toujours des biscuits maison sous la mains, prêts en 10 minutes au four.
  16. Organiser une mini chasse au trésor (voir article à ce sujet).
  17. Avec mon fils, on aime jouer à un truc un peu bizarre… on fait un rond (avec des jouets, des cartes,…) et on fait semblant de sauter dedans, comme s’il s’agit d’un trou. Ensuite place à l’imagination. Chaque grand saut nous fait arriver dans un nouveau monde ! A l’enfant de décrire ce qu’il y voit. S’il parle déjà bien à 2 ans, vous verrez que son imagination va vous faire fondre. On peut arriver par exemple dans une forêt avec des lutins, le pays des fées, un monde magique tout en bonbons et gâteaux, une grotte avec des chauves-souris, un univers avec des objets étranges, colorés,…. un pays tout en briques Lego, un monde plein d’arc-en-ciel et de licornes qui font de beaux cacas pailletés,… un univers remplis de fruits avec de drôles de couleurs (il faudra les goûter et décrire les sensations perçues),…
  18. Marcher sur les catelles et changer de direction à chaque intersection.
  19. Allumer la musique et danser !
  20. Allumer la musique et se balader en rythme. A chaque arrêt de la musique, s’assoir parterre ou lever les mains….
  21. Lui lire une histoire dans un lieu qui change de l’ordinaire (balcon, cabane, tente improvisée, sur une couverture dans la pelouse, sous la table de la cuisine,…).
  22. A midi, organiser un pique-nique surprise sur le balcon d’une chambre, parterre bien sûr. Même dans la chambre de l’enfant, sans oublier la couverture !
  23. Fabriquer un petit bateau qui flotte sur l’eau avec 3x rien. Vu dans le magazine Le Loup. Prendre 3 bouchons de liège, les relier par un élastique (2x). Pour avoir une base (comme un radeau). Planter un pic à brochette sur le bouchon du milieu et y placer un drapeau en papier mousse. Je vous mettrai une photo. Génial. Nous l’avons testé sur un bisse. Le bateau n’as pas eu de mal à suivre nos pas !
  24. Jouer au Memory (ou au Memory que j’adapte pour les plus petits).
  25. Jeux de société.
  26. Faire des mimes.
  27. Prendre de petites balles (plus elles sont légères, mieux c’est), se mettre à plat ventre et souffler ! Celui dont la balle arrive en premier à la ligne d’arrivée à gagné. On peut aussi prendre une paille pour souffler.
  28. Dessiner une main un peu spéciale ! ;-). Cliquer ici pour voir l’article.
  29. Faire l’emprunte de ses mimines en pâte à sel. Cliquer ici pour voir l’article.

Tout seul (sous surveillance quand même mais sans devoir s’asseoir à côté).

  1. L’été : prendre une boîte en plastique et la remplir de bouchons en plastique. Remplir le récipient d’eau (aux ¾). Placer ensuite le bac au congélateur. Donner à l’enfant un petit caillou (ou un flacon spray avec de l’eau pour les plus petits) et le laisser se charger de récupérer les glaçons (vu sur Qoqa !). Super !
  2. Coloriages magiques numérotés.
  3. Leur donner un grand carton à décorer/transformer en voiture, robot,… Lui donner des gros feutres et le mettre en slip (ouais, c’est mieux !).
  4. Quand bébé va à 4 pattes, lui donner une boule magique. Rires assurés. Attention à ce qu’elle ne passe pas dans sa bouche.
  5. Préparer une maison Duplo et lui donner des personnages. Il finira la maison et se fera son petit monde.
  6. Mon fils aime trier mes épingles lorsque je couds. Bien assis, car un peu risqué, il repique les épingles par couleur tout en se concentrant pour ne pas se piquer. Bien sûr votre enfant doit être assis, à côté de vous et assez grand pour pouvoir le faire sans se blesser !
  7. Lui donner une paille et une petite balle légère. Délimiter une arrivée sur la catelle et lui demander de faire avancer sa balle en soufflant dans la paille.
  8. Donner à l’enfant des couvertures, coussins, table d’enfant,… et lui laisser réaliser sa cabane.
  9. Lui proposer une construction avec des Duplo. Si vous en avez bcp, lui demander de faire la tour la plus haute qu’il arrive.
  10. Lui donner une petite boîte et une loupe et lui faire découvrir les insectes.
  11. Lui proposer de réaliser un collier avec un fil assez solide et des cornettes.
  12. Pour un tout-petit, lui offrir des plots pour faire une tour (c’est pour moi LE jeu a avoir dans toutes les maisons). Ces boîtes vides qui s’empilent…. tu vois ? Elles servent à tout : à cacher des objets, à apprendre à empiler, à faire un escalier, à parler à l’intérieur, à servir de verre pour la dinette, à jouer dans le bain, à faire de hautes tours, à servir de porte-crayon, à apprendre les couleurs et à classer du plus grand au plus petit, à les mettre sur la tête et marcher le plus loin possible sans faire tomber son “chapeau”,… Ici Minouchon est accro aux constructions de petits Lego. Lorsqu’il n’a pas envie de construire, il aime trier ses pièces par couleur. Ses plots sont en couleur alors à chacun ses pièces.